Les autorités maliennes sont déterminées à déployer tous les moyens pour assurer l’approvisionnement du pays en carburant, a déclaré mardi à Bamako le Premier ministre Abdoulaye Maïga.
Des « réponses d’envergure » sont en cours afin « d’améliorer de façon drastique la sécurisation des parcours d’approvisionnement du pays », a indiqué M. Maïga, lors d’une rencontre avec une délégation du Groupement malien des professionnels du pétrole (GPP).
Un convoi escorté de camions-citernes en provenance du Sénégal a été attaqué, dimanche dernier, sur l’axe Kayes-Bamako (RN1), selon l’Agence malienne de presse. D’après les témoignages recueillis sur place, « les véhicules ont été détournés de leur trajectoire normale avant d’être incendiés ».
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Pour sa part, l’armée a déclaré avoir réagi à cette attaque, sans fournir de bilan détaillé. « Ce qui s’est passé est un événement regrettable. Sachez qu’à chaque fois qu’un fils du pays meurt sur le champ de bataille, c’est un drame », a affirmé le Premier ministre, soulignant « la résilience, la sensibilisation et le respect des consignes des forces armées de défense et de sécurité ».
« Nous sommes des Maliens, il faut que nous continuions à approvisionner le Mali, mais avec le concours de l’Etat », a déclaré, de son côté, le secrétaire permanent du GPP, Ibrahim Touré.
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Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans a annoncé, le 4 septembre dernier, qu’il décrétait un blocus sur plusieurs axes routiers de l’ouest du Mali ; ce à quoi les Forces armées maliennes ont répondu par une intensification de leurs opérations pour sécuriser la zone et protéger les convois de marchandises reliant le Sénégal et le Mali. Fin
Xinhua