Au cœur d’une polémique médiatique alimentée par des rumeurs sur un prétendu mandat d’arrêt à son encontre au Sénégal, Mahamadou Bonkoungou, PDG du Groupe Ebomaf, a pris la parole pour clarifier la situation. Dans une interview exclusive, l’homme d’affaires burkinabé a fermement rejeté les accusations à son encontre.
Suite au rapport de la Cour des comptes sénégalaises, une vague de rumeurs fait état d’un mandat d’arrêt contre le magna du BTP. A cela, Mahamadou Bonkoungou affirme : « aucun rapport ne me cite nommément. » Il estime que ces allégations sont le fruit d’une campagne de désinformation. Le PDG d’Ebomaf s’insurge contre ces informations, en ajoutant : « Le nom Mahamadou Bonkoungou n’est pas cité dans le rapport de la Cour des comptes. Et nous mettons quiconque au défi de prouver le contraire. » Selon lui, les critiques reposent sur des malentendus administratifs et non sur des actes de malversation.
Au-delà de cette tempête médiatique, Mahamadou Bonkoungou revient sur le marché africain, qu’il qualifie d’ »incroyablement prometteur’’. Il souligne les énormes opportunités créées par la croissance démographique et l’urbanisation rapide du continent. Le Groupe Ebomaf, en particulier, fait figure de modèle d’investissement dans des secteurs stratégiques comme le BTP, la banque et les services. « Nous avons cru en notre capacité à rivaliser avec les multinationales étrangères sur notre propre sol », affirme Bonkoungou, illustrant ainsi l’esprit entrepreneurial africain.
Son investissement au Sénégal, notamment dans les infrastructures, est un exemple frappant de ce pari. Ebomaf a déjà mené de nombreux projets d’envergure dans le pays, y compris la construction d’infrastructures majeures et une usine de traitement des produits de la mer. « Nous avons une grande vision à long terme pour le Sénégal », confie-t-il. Ces investissements ont également pour objectif de lutter contre le chômage, en créant des milliers d’emplois.
Malgré les attaques médiatiques, Bonkoungou reste confiant. Il rejette les insinuations concernant son rôle dans les certificats nominaux d’obligations ou les opérations de titrisation au Sénégal. « Toutes les transactions effectuées par les deux filiales de IB Bank ne concernent que celles-ci », précise-t-il. Tout en réaffirmant sa sérénité face aux attaques, il redit son profond respect des autorités et institutions sénégalaises.
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