La présidence malgache a annoncé mardi la dissolution de l’Assemblée nationale, chambre basse du Parlement bicaméral, selon un décret publié par la présidence sur les réseaux sociaux.
« Conformément aux dispositions de l’article 60 de la Constitution, l’Assemblée Nationale est dissoute », indique le décret. Sa publication intervient alors que l’Assemblée nationale est « en train de collecter des signatures pour convoquer une session extraordinaire en vue de destituer le chef d’Etat malgache », selon la presse locale.
La législature actuelle, issue des élections de mai 2024, devait normalement s’achever en 2029. La « légalité » de cette initiative présidentielle est remise en question par le vice-président de l’Assemblée nationale, Siteny Randrianasoloniaiko, qui estime que le décret de dissolution est « dénué de validité juridique, en l’absence de validation formelle », notamment celle du tampon officiel et de la signature du président malgache, toujours selon la presse locale.
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Des manifestations, initiées par des groupes de jeunes à Madagascar depuis le 25 septembre, ont franchi un cap samedi lorsqu’un régiment militaire a rejoint les manifestants à Antananarivo, capitale malgache, pour réclamer la démission du président Andry Rajoelina.
Ce dernier a précisé lundi, dans une vidéo diffusée sur sa page Facebook, s’être réfugié dans un lieu sûr « pour assurer (sa) sécurité ». Il a affirmé avoir été la cible d’une tentative d’assassinat, qu’il attribue à « des militaires motivés par des politiciens ».
Xinhua
