Le Togo fait beaucoup d’efforts dans la lutte contre le VIH/Sida. Le dernier Plan stratégique national (PSN) de lutte contre la maladie qui couvre la période 2016-2020 prendra bientôt fin. C’est dans cette optique que le Conseil national de lutte contre le Sida et les Infections sexuellement transmissibles (CNLS/IST) en collaboration avec ses partenaires ont procédé, vendredi 13 mars 2020, à la validation du Plan stratégique national de lutte contre le VIH et le Sida (PSN 2021-2025).
Les acteurs de lutte contre le VIH/Sida ont conçu ce nouveau Plan stratégique national (PSN 2021-2025) en se référant à l’axe 3 du Plan national de développement (PND) et aux objectifs du Plan national de développement sanitaire (PNDS). Ce PSN a été également élaboré pour l’atteinte de l’ODD3 en 2030. Estimé à hauteur de 87 milliards de francs CFA, il se base sur un certain nombre de principes directeurs dont l’intégration de services, le respect des droits humains et la couverture sanitaire universelle.
Pour Professeur Vincent Pitché, coordonnateur national du secrétariat permanent du CNLS/IST, quatre (04) résultats d’impact seront obtenus à l’issue de ce nouveau PSN. Ce sont : la réduction de 75% des nouvelles infections dans la population générale d’ici 2025, réduction de 80% de la mortalité des PVVIH (adultes, adolescents, enfants) d’ici 2025, l’environnement social, politique et juridique favorable à l’accès et à l’utilisation continue des services VIH pour les populations clés et les PVVIH, performance de la gouvernance vis-à-vis de la riposte contre le VIH/Sida d’ici 2025.
Le Plan stratégique national (PSN 2016-2020) financé à hauteur de 89 milliards a permis d’engranger des résultats encourageants. Ce PSN a permis d’offrir des services de préventions aux différentes populations cibles. Encourageants, ont été également les résultats obtenus dans la Prévention de la transmission de mère à l’enfant (PTME). Le taux de transmission des enfants issus de la PTME était estimé à 3%. Le taux de transmission global était lui resté autour de 17% avec près de 75.000 PVVIH sous traitement ARV. La lutte contre la stigmatisation et la discrimination a été aussi renforcée grâce aux actions de l’observatoire national de lutte contre la stigmatisation et la discrimination, le ministère de la justice, la société cible et les religieux.