Afin de combattre le coronavirus et le risque élevé de contamination, il a été décidé de réhabiliter le Centre hospitalier régional de Lomé-Commune, principal lieu de prise en charge de la maladie. Où en sont les travaux ?
Le comité de riposte, l’équipe de prise en charge, l’ambassadeur de France au Togo, Marc Vizy et la représentante-résidente de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) au Togo, Dr Fatoumata Binta Diallo ont visité, jeudi 17 avril, les installations. De leur constat, il en ressort que la réhabilitation du centre est achevé à plus de 80%.
Dans les détails, des matériels modernes ont été installés ; une salle de réanimation de pointe a été améliorée. Aussi, des tentes et des conteneurs ont été aménagés pour accueillir dans la mesure du possible des cas de contamination. « Nous pouvons rendre compte au niveau régional et mondial que le Togo fait des efforts pour lutter contre le virus », a salué Dr Fatoumata Binta Diallo.
Il a été imité par le responsable de l’Unité opérationnelle de prise en charge des maladies du covid-19 au CHR Lomé-Commune, le Prof. Ihou Watéba : « De très gros efforts sont faits » depuis l’annonce du premier cas de coronavirus au Togo le 06 mars. « Chaque jour, il y a quasiment du matériel qui arrive dans le pays, dans le cadre de la lutte contre le covid-19. Nous attendons encore les jours à venir, près de 43 respirateurs invasifs. Il y a aujourd’hui plus de guéris que de cas hospitalisés. Nous sommes à peu près à 60% de guérisons. Notre ambition, c’est de finir avec cette maladie d’ici la fin du mois de mai pour que l’économie soit rapidement relancée », a-t-il souhaité au cours d’une émission sur la Télévision togolaise (TVT).
« Nous avons les meilleurs combinaisons »
« Nous, médecins et infirmiers togolais, sommes mieux protégés que nos collègues français. Nous avons les meilleures combinaisons. C’est maintenant qu’ils sont en train d’acheter les combinaisons que nous avions depuis le début. Quand vous voyez leur combinaison, ils n’ont que leur masque et des sur-blouses. Ils ne sont pas du tout protégés, raison pour laquelle plein de gens s’infectent (…). Depuis un mois et demi, personne ne s’est infecté parmi nous. On dit souvent qu’en situation de crise, l’intérieur des camps militaires est plus sûr. Moi, je dirai qu’en situation de crise sanitaire, l’intérieur des hôpitaux où on sait ce qu’on manipule, est plus sûr ».
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