Une réunion de trois jours rassemblant les Nations unies et des Etats africains a débuté mardi à Nairobi, la capitale kényane, pour discuter des moyens de contrôler la prolifération des armes légères et de petit calibre dans la région.
L’événement a réuni des responsables du Bureau des affaires de désarmement des Nations unies (UNODA) ainsi que les 15 Etats membres du Centre régional sur les armes légères pour la région des Grands Lacs, la Corne de l’Afrique et les Etats limitrophes (RECSA) afin d’examiner les moyens de prévenir le détournement des armes légères et de petit calibre pour des activités illégales et de contribuer ainsi à la mise en œuvre de l’initiative “Faire taire les armes” de l’Union africaine.
Dans son allocution d’ouverture, Ivor Richard Fung, responsable de la division des armes conventionnelles à l’UNODA, a souligné qu’une façon d’éradiquer le commerce illicite des armes légères et de petit calibre consistait à renforcer les réglementations nationales sur les armes, ajoutant que ces armes devaient également être marquées, “afin qu’elles reçoivent une identité spécifique pour pouvoir être facilement retrouvées et récupérées”.
De son côté, Badreldin Elamin Abdelgadir, secrétaire exécutif du RECSA, a noté que la lutte contre le commerce non réglementé des armes légères et de petit calibre sous tous ses aspects, ainsi que la lutte contre l’impact de l’utilisation abusive d’armes détenues légalement, exigeaient l’examen des facteurs humains qui sous-tendent l’offre, la demande, et l’utilisation abusive desdites armes. Fin
Xinhua