« Dialogue sur les politiques et systèmes alimentaires pour la réalisation du droit à une alimentation adéquate au Togo », c’est le titre d’une étude réalisée par l’ONG Floraison. Ce rapport a été officiellement lancé ce jeudi 26 août à Lomé.
Le rapport sur le « Dialogue sur les politiques et systèmes alimentaires pour la réalisation du droit à une alimentation adéquate au Togo » a été lancé en présence de plusieurs acteurs. Le projet est une initiative de l’Alliance pour la souveraineté alimentaire en Afrique (AFSA).
Cette initiative qui est réalisée dans une vingtaine de pays dont le Togo vise à instaurer un dialogue entre les différents acteurs et les parties prenantes impliqués dans les politiques et les systèmes alimentaires pour la réalisation du droit à une alimentation adéquate et la souveraineté alimentaire au Togo.
Des manquements aux politiques
Le rapport relève que le droit à l’alimentation n’est pas pris en compte systématiquement dans les politiques des différents ministères et leurs directions techniques. Il souligne que la consultation et la participation des acteurs clés du système alimentaire, notamment les organisations de la société civile, les organisations de producteurs, les consommateurs et le secteur privé, restent faibles dans le processus de l’élaboration des politiques alimentaires. Il n’existe pas non plus un mécanisme clair de concertation, de suivi et d’évaluation des politiques alimentaires au Togo. Le rapport précise également qu’il y a un manque de communication sur les politiques alimentaires et la mise en œuvre de ces politiques reste partielle. Beaucoup d’acteurs ne connaissent pas les politiques alimentaires mises en place dans le pays, même si ces politiques existent.
Pour la coordinatrice de l’ONG Floraison, Mme Claire Ameyo Quenum « l’alimentation est le fondement de notre existence et le droit à une alimentation adéquate est un droit humain fondamental qui se trouve au cœur des droits économique et socio-culturel. Ce droit est lié à la production agricole, à la transformation des produits, à l’eau potable, à l’emploi, à l’habitat, à l’éducation. Si ce droit constitue le noyau des droits économique et socioculturel, il est important de voir comment les personnes s’alimentent, comment les aliments sont produits, comment ils sont commercialisés, transportés et comment ils sont mis à la disposition des personnes ».
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