L’Allemagne, la France, le Royaume-Uni et d’autres pays européens craignent que les Etats-Unis ne leur portent préjudice en attirant une grande partie des nouveaux investissements dans les usines de batteries et de voitures électriques à l’aide de subventions gouvernementales, a rapporté le New York Times la semaine dernière.
Une concurrence aussi intense que contre-productive se joue entre les Etats-Unis et l’Europe dans la fabrication de véhicules électriques et de batteries, car “les crédits d’impôt et autres incitations offerts par la Loi sur la réduction de l’inflation – la principale politique climatique du président Biden, ont siphonné certains investissements depuis l’Europe, et ont poussé les pays européens à offrir leurs propres incitations”, a indiqué le journal.
Les Etats-Unis ont initié une “course massive aux subventions”, a déclaré Cecilia Malmstrom, ancienne commissaire européenne au Commerce, lors d’une table ronde organisée en avril à l’Institut d’économie internationale Peterson à Washington. Elle a appelé les dirigeants concernés à “investir conjointement dans la transition verte sans se faire concurrence”.
“Les responsables de l’administration Biden ont fait valoir que les politiques américaines et européennes étaient complémentaires. Ils ont noté que les fonds publics et privés investis dans les voitures électriques et les batteries feraient baisser les prix pour les acheteurs de voitures, et permettraient à davantage de véhicules à émissions nulles de circuler”, a indiqué le journal.
Les efforts déployés par les gouvernements pour promouvoir les véhicules électriques “conduiront à un degré d’innovation technologique et de réduction des coûts qui sera en fin de compte bénéfique non seulement pour l’Europe et les Etats-Unis, mais aussi pour l’économie mondiale, ainsi que pour les efforts mondiaux visant à relever le défi du changement climatique”, a déclaré dans une récente interview Wally Adeyemo, secrétaire adjoint au Trésor américain. Fin
Xinhua