Contrairement à 2020 où les chrétiens n’ont pas pu se rendre dans leurs églises respectives pour célébrer la résurrection de Christ à cause de la pandémie du coronavirus, la Pâques sera particulière cette année. Pour l’instant, les dernières mesures prises par le gouvernement togolais ne les empêchent pas de se rendre dans leurs lieux de culte, mais ils devront respecter les dispositions pour ne pas enfreindre la loi.
La 12ème mesure du gouvernement pour empêcher la propagation du virus indique le « renforcement de la surveillance des lieux de cultes et obligation de port du masque et du respect des mesures barrières et interdiction des prestations des chorales et groupes musicaux, avec fermeture immédiate en cas de non-respect des mesures édictées ». Ainsi, la Pâques autrefois célébrée avec une démonstration des chorales et des groupes musicaux dans certaines églises ou parfois sur les routes ne sera plus la même. Les Togolais devront se contenter de taper leurs mains pour célébrer le Christ. Une pratique qui n’est pas nouvelle. Dimanche 28 mars, face à l’application de cette mesure, bon nombre de chrétiens ont eu du mal à s’adapter. Mais certains pasteurs ont rappelé à leurs fidèles que cette pratique se faisait bien avant l’arrivée des instruments musicaux et qu’elle permet de bien « célébrer le Seigneur avec ses mains ».
Au Togo, la fête de Pâques n’est pas seulement réservée aux chrétiens. Habituellement les bars et autres places de loisir sont souvent bondés de monde. Il ne sera pas de même dimanche et lundi prochains. Le gouvernement insiste sur le « renforcement de la surveillance des bars avec fermeture immédiate en cas de non-respect des gestes barrières ». Ces dispositions inhabituelles permettront de préserver la santé des Togolais face au coronavirus.