Les Etats membres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sont convenus samedi de prolonger d’un an les négociations sur un accord de prévention des pandémies, ce qui laisse davantage de temps pour finaliser l’élaboration du traité historique visant à lutter contre les futures pandémies et à améliorer la préparation.
L’Organe intergouvernemental de négociation, qui a été créé en décembre 2021 pour élaborer le traité et guider le processus de négociation, poursuivra son mandat consistant à présenter le traité d’ici à la prochaine Assemblée mondiale de la santé en 2025, ou plus tôt, si possible, lors d’une session spéciale de l’assemblée de la santé en 2024.
“Tous les Etats membres se sont clairement accordés sur la nécessité de mettre en place un nouvel instrument pour aider le monde à lutter plus efficacement contre une pandémie à grande échelle”, a indiqué Precious Matsoso, co-présidente de l’Organe intergouvernemental de négociation.
L’Assemblée mondiale de la santé de cette année a également adopté plusieurs amendements à un autre instrument international, le Règlement sanitaire international (2005) (RSI), en introduisant une définition de la notion d’urgence pandémique pour déclencher une collaboration internationale plus efficace en réponse à une éventuelle pandémie.
Ces amendements renforceront la capacité des pays à détecter et à répondre aux futures épidémies et pandémies en renforçant leurs propres capacités nationales et la coordination entre les Etats membres en matière de surveillance des maladies, de partage d’informations et de réponse, a déclaré le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus. Fin
Xinhua
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