Tous les domaines d’activités dont les bourses sont ébranlés par la crise sanitaire causée par la pandémie de coronavirus. Ces bourses, notamment celles d’Afrique ont enregistré des résultats qui vont à la baisse. Parmi elles, il y a la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM). Selon son directeur Edoh Kossi Amenounve, elle connaît une baisse de moindre ampleur.
La Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) subit également les conséquences économiques désastreuses engendrées par la crise sanitaire. Dans une interview accordée à France 24, le directeur de l’institution Edoh Kossi Amenounve indique qu’elle connaît une baisse de moindre ampleur.
« Quant à la BRVM, la baisse est de moindre ampleur avec un recul moyen hebdomadaire d’environ 1,88 % au cours du mois de mars 2020 », a indiqué Edoh Kossi Amenounve.
La situation dans les autres pays africains n’est pas reluisante. C’est le cas notamment des bourses de Casablanca (Masi) et de Lagos. Ces bourses ont connu des baisses relativement élevées. La bourse de Casablanca par exemple a reculé de 21%. Quant à la bourse de Lagos, elle a chuté de 13,6%. Ces résultats ont été enregistrés en une semaine. Pour limiter les dégâts, le directeur de la BRVM recommande aux pays africains de ralentir la propagation de la maladie.
« Les Etats doivent mener toutes les diligences requises afin d’éviter que le pire advienne. De façon générale, nous pensons que le plus tôt la situation reviendrait à la normale, mieux s’en porterait la croissance économique africaine, qui est déjà attendue à 1,8 % contre 3,2 % initialement, ce qui reste acceptable comparé aux prévisions de croissance dans les autres régions du monde », a expliqué Dr Edoh Kossi Amenounve.
A ce jour, presque tous les pays africains sont touchés par la maladie. Les gouvernements renforcent de jour en jour les mesures de riposte.