500 euros, c’est le prix auquel tout le monde peut se procurer les données personnelles de 267 millions d’utilisateurs sur le dark web. C’est ce qu’a révélé la firme de cyber sécurité Cyble.
Dans un communiqué publié sur Medium, elle a soutenu que ces données piratées et vendues à 500 euros comportent « l’adresse e-mail, le nom et prénom (s), le numéro de téléphone, l’identifiant Facebook, la dernière connexion, le statut (actif ou non) ainsi que l’âge de l’utilisateur ».
Même si ces données ne contiennent pas des mots de passe, elles sont largement suffisantes pour lancer des campagnes de « fishing », cette pratique qui consiste à hameçonner en vue de récupérer d’autres données ou alors d’alimenter l’envoi de courrier indésirable.
Voir aussi : Covid-19 : Facebook aide ses utilisateurs à détecter les fausses informations
Seulement 500 euros, c’est cette somme que la société Cyble a déboursée pour rentrer en possession de la totalité de cette manne d’information. C’est ainsi que la firme a pu analyser les informations ayant échappé au contrôle de Facebook. Mais il existe toujours une zone d’ombre, comment ces données ont pu atterrir sur le dark web ? C’est la question à mille dollars.
En attendant les conclusions des recherches, la firme recommande aux utilisateurs de Facebook de vérifier les paramètres de confidentialité de leur compte, et de se méfier des e-mails et des SMS non sollicités.