Les députés togolais sont en ordre de bataille pour livrer une guerre sans merci au phénomène des Fake news. Ils suivent à cet effet depuis ce jeudi 18 novembre un séminaire de sensibilisation consacré à ce fléau. “Entre protection des libertés individuelles et répression des dérives : le législateur togolais face à la désinformation”, c’est le thème de cette rencontre qui outille les parlementaires afin qu’Ils ne restent pas en marge de ce combat. Ils sont ainsi appelés à mettre à contribution leur effort pour freiner le phénomène tout en protégeant les libertés individuelles.
C’est ainsi que ce jeudi, au premier jour du séminaire qui prend fin demain vendredi, ils ont été formés sur les différentes catégories de fake news et les astuces pour les détecter, les contourner ou les empêcher.
Cette formation a été organisée à l’initiative de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF). Cérémonie d’ouverture…. Elle a été présidée par le 3ème Vice-président du parlement, Séna Alipui, au nom de la présidente de l’Assemblée nationale, en présence du ministre de la Communication et des médias, porte-parole du gouvernement, Prof. Akodah Ayewouadan, et Madame Mireille EZA, Directrice du programme numérique de l’APF.
Selon les initiateurs, les fake news ou fausses nouvelles constituent aujourd’hui un véritable phénomène de société qui met à mal le vivre ensemble et porte un coup certain au processus démocratique des Etats. Leur dissémination est favorisée par les réseaux sociaux, qui sont difficiles à contrôler même par les concepteurs eux-mêmes.
Elles ont le but de pouvoir manipuler l’opinion publique, déstabiliser une institution, un État ou encore mettre en péril la vie de plusieurs individus. C’est donc un danger permanent, une épée de Damoclès qui pèse sur la tête des uns et des autres.
C’est pourquoi la lutte contre ce phénomène nécessite un engagement et la responsabilité de tous. Et aujourd’hui les députés sont à la défensive pour mener ce combat.
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