Les députées du Togo ont tenu, ce samedi 13 février 2021 au siège de l’Assemblée nationale, une journée de d’étude du code des personnes et de la famille et du code pénal révisés.
Organisée par le caucus des femmes parlementaires du Togo, la rencontre se voulait un cadre de partage avec les femmes députées membres de l’administration parlementaires, rapporte unir.tg. les contenus desdits codes et surtout de leur permettre de s’approprier ces codes révisés.
« Une chose est de voter les lois et une autre est de les faire connaitre. La session de ce matin a porté sur plusieurs dispositions notamment celles qui protègent la famille en général et la femme et les enfants en particulier. Nous avons également parlé des violences physiques et psychologiques faites aux conjoints et nous avons fait le tour de tous les maux qui minent nos sociétés », a expliqué Ibrahima Mémounatou, 2ème vice-présidente de l’Assemblée nationale et Présidente du Caucus des femmes parlementaires.
Les femmes parlementaires ont été édifiées sur les différentes mutations qu’ont connu les deux codes depuis 1980 ainsi que les droits et devoirs de chacun des conjoints ou et les différentes dispositions pénales en cas de conflits, de divorce ou de décès.
« Est-ce que la femme a des droits successoraux ? le code répond OUI. Le code dispose qu’en matière de succession, la fille hérite au même titre que le garçon mais la méconnaissance de ces dispositions amène les femmes à subir des exactions de la part de la famille qui l’exclut du patrimoine successoral », a fait comprendre Abougnima Kadjaka Molgah, notaire et députée.
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