Les budgets des Etats de l’Union économique et monétaire ouest africaine connaitront une augmentation selon les prévisions budgétaires, pour faire face aux impacts négatifs de la pandémie de la Covid-19, informe le confrère « l’Economiste Bénin ».
Le confrère précise que toutes les économies des pays de l’Uemoa sont infectées par la Covid-19. Ainsi pour faire face aux conséquences de cette pandémie, les prévisions budgétaires s’inscrivent déjà dans une tendance haussière. C’est le cas du gouvernement ivoirien qui, selon le confrère, vient d’adopter un projet de budget qui s’équilibre en ressources et en charges à 8621,1 milliards de FCFA, soit une progression de 6,9% par rapport aux prévisions initiales inscrites au budget 2020.
C’est au terme du conseil des ministres organisé le mercredi 30 septembre 2020 que le projet de loi de finances 2021 chiffré à plus de 8 621 milliards de FCFA, a été annoncé. Ce budget prévisionnel a été élaboré dans un contexte marqué par la pandémie du coronavirus et vise à « contribuer à la relance des activités économiques profondément impactées par les effets de cette pandémie et, à poursuivre les objectifs de développement du gouvernement orientés vers l’amélioration des conditions de vie des populations », a indiqué le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Tiémoko Touré.
Le budget 2021 de la côte d’Ivoire est structuré en 35 dotations et 149 programmes budgétaires, rappelle le confrère. Si le budget de la locomotive de l’Uemoa est en hausse, avec pour motifs les impacts de la pandémie de la covid-19, les autres pays s’inscriront dans la même dynamique économique. Les montants de tous les budgets des Etats de l’Uemoa seront connus dans les prochains jours.
Pour précision, plusieurs pays de l’espace régional ont obtenu des milliards de bons covid-19 afin de riposter contre la pandémie. Aussi l’exécution des budgets des Etats membres de l’Union au premier semestre 2020 s’est ressentie, à l’instar de la plupart des pays du monde, des mesures prises pour endiguer la propagation du virus et limiter ses effets économiques et sociaux.
Les premières estimations disponibles laissent apparaître un creusement important du déficit budgétaire, base engagements, dons compris, par rapport à son niveau de la même période de l’année 2019. En effet, il s’est chiffré à 6,1% du PIB à fin juin 2020 contre 2,7% un an plus tôt. De plus, l’activité économique dans l’Uemoa s’est ressentie des effets de la propagation de la pandémie à partir du mois de mars 2020 dans tous les États membres, rappelle le confrère.
Le PIB a reculé de 2,0% au deuxième trimestre.
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