Le gouvernement togolais va payer l’élaboration des normes sur la qualité de l’air au Togo. Ceci suite au financement reçu de la Banque africaine de développement..
Ainsi l’Unité de gestion de ce projet, en qualité d’organe d’exécution, cherche à recruter un Cabinet. Celui-ci aura la mission de mener des études pour identifier les différentes sources et caractériser l’état de la pollution de l’air au Togo ; d’élaborer un document sur les normes de la qualité de l’air au Togo ; d’élaborer un projet de textes règlementaires instituant les normes pour la préservation de la qualité de l’air au Togo ; et de valider les projets de textes d’organisation et de fonctionnement de l’Observatoire national de l’environnement (ONE) et du laboratoire de suivi des paramètres environnementaux de Agence nationale de gestion de l’environnement (ANGE).
Les candidatures sont attendues au plus tard le 17 mars 2022 et la durée d’exécution de la mission est de deux mois.
« L’UNION » dans sa parution N°1523 du 04 Mars 2022, indique que les consultants intéressés doivent produire les informations sur leur capacité et expérience démontrant qu’ils sont qualifiés pour ces prestations (documentation, référence de prestations similaires, expérience). Celui-ci aura la mission de mener des études pour identifier les différentes sources et caractériser l’état de la pollution de l’air au Togo; d’élaborer un document sur les normes de la qualité de l’air au Togo; d’élaborer un de textes règlementaires instituant les normes pour la préservation de la qualité de l’air au Togo ; et de valider les projets de textes d’organisation et de fonctionnement de l’Observatoire national de l’environnement (ONE) et du laboratoire de suivi des paramètres Ils peuvent se mettre en association pour augmenter leurs chances de qualification.
Le Togo, en mars 2014, a adhéré à la Coalition pour le climat et l’air pur et a adopté, le 24 janvier 2019, son plan de réduction des polluants atmosphériques et climatiques de courte durée de vie. Ces polluants altèrent l’air ambiant en le chargeant de particules fines très nocives pour les voies respiratoires. Par exemple, en 2010, le Togo a émis au total 23,60 kilotonnes de particules fines : 38,7% pour la cuisson dans les ménages ; 37,7% pour la fabrication de charbon de bois ; 9,7% pour la combustion de bois et du charbon de bois dans les entreprises commerciales locales ; 5,4% pour les transports. Entre 2010 et 2040, ces émissions de particules fines nocives vont passer à 59,91 kilotonnes avec une progression annuelle de 3,15%.
Ménages, transformations et consommations de la biomasse seront la principale source de particules fines en 2040 ; les transports vont en produire 17,3% en 2040. Et selon l’OMS (Organisation mondiale de la santé) en 2016, plus de 8.000 décès prématurés au Togo étaient attribués à l’exposition à la pollution de l’air ambiant et domestique.
Par cette stratégie, le pays s’engage à contribuer à l’effort mondial de lutte contre les changements climatiques et la préservation de la qualité de l’air, bénéfique pour la santé des Togolais. La mise en œuvre dudit plan devra donc améliorer la qualité de l’air et contribuer à la réalisation des contributions déterminées au niveau national, étant entendu que le Togo a pris des engagements lors de l’Accord de Paris pour réduire ses émissions de 11,14% et de 20% de réduction supplémentaire conditionnelle à l’horizon 2030. Elaboré autour de quatorze mesures d’atténuation, ce plan ambitionne d’éliminer 32,8% des polluants atmosphériques et climatiques de courte durée de vie avant la fin 2040 au Togo. Ces polluants atmosphériques et climatiques comprennent le carbone organique, le carbone noir, les hydrofluorocarbures, le méthane, l’ozone troposphérique, les particules fines.