Une nouvelle mission d’évaluation du secrétariat général du Commonwealth séjourne à Lomé pour une série de rencontres, qui s’inscrivent dans le cadre de l’adhésion du Togo à ladite organisation, rapporte « Savoir News ».
Cette visite selon le confrère marque la troisième mission au Togo, qui a entamé le processus de son adhésion au Commonwealth depuis 2014. En février et en juin 2017, deux missions d’experts ont rencontré à Lomé, les représentants d’institutions comme la Cour constitutionnelle, la Commission électorale nationale indépendante (Céni), la Commission nationale des droits de l’Homme (CNDH), des responsables de partis politiques et de la société civile, ainsi que des organisations de femmes et de la jeunesse.
Cette nouvelle mission, précise l’agence de presse, a rencontré ce lundi 21 juin, les membres du gouvernement, conduits par le Premier ministre Mme Victoire Tomégah-Dogbé.
Ce Mardi 22 juin, la délégation se rendra à l’Assemblée nationale, la Céni, la CNDH et à la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC) et le Mercredi 23 juin, la mission mettra le cap sur la Cour constitutionnelle, avant de rencontrer les ambassadeurs du Commonwealth accrédités au Togo, la société civile, les médias et les partis politiques (opposition et pouvoir).
L’adhésion du Togo au Commonwealth lui permettra « d’élargir le champ de ses rapports étatiques et de diversifier ses relations d’amitié et de coopération, en se faisant de nouveaux amis et en se rapprochant un peu plus de ses vieux amis tels que la Grande-Bretagne, l’Australie et la Nouvelle Zélande ».
Le Togo est ainsi sur les pas du Rwanda, qui a adhéré en 2009 à cette organisation (d’une cinquantaine de pays), 14 ans après le Mozambique lusophone, première nation à devenir membre du Commonwealth sans avoir jamais été un protectorat ni une colonie britannique.
Le Commonwealth défend des valeurs communes à tous ses membres telles que l’égalité, la non-discrimination, la démocratie et la primauté du droit.