Les armes biologiques se propagent de jour en jour et la situation devient inquiétante. Le Togo bénéficie de l’appui de la France et du Canada pour contrer les attaques des armes biologiques.
Pour ce faire, un atelier national de renforcement de la mise en œuvre de la Convention sur les armes biologiques au Togo s’est tenu ce 10 mars à Lomé. Cette rencontre est organisée par l’Unité d’appui à l’application de la convention sur les armes biologiques (BWC ISU) du Bureau des affaires de désarmement des Nations unies (Unoda), le Centre régional des Nations unies pour la paix et le désarmement en Afrique (Unrec) et l’Institut national d’Hygiène du Togo du ministère de la Santé, point focal national pour la convention sur les armes biologiques.
‘‘Au cours de ces deux dernières décennies, les cas des épidémies à virus Ebola, H1NI, MERS, puis Covid-19 dont la source reste à ce jour plutôt inconnue démontrent à suffisance la vulnérabilité de l’Afrique, voire de notre planète tout entière’’, fait remarquer Anselme N. Yabouri, directeur du Centre régional des Nations unies pour la paix et le désarmement en Afrique.
Le Togo a ratifié des conventions qui lui permettent de lutter contre les armes biologiques. Selon Dr Marin Kokou Wotobe, secrétaire général du ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de l’Accès universel aux soins, ‘‘la Convention sur l’interdiction des armes biologiques (CIAB) fournit l’opportunité de bénéficier d’assistance pour le développement des capacités nationales dans les domaines tels que l’éducation, la surveillance des maladies, la détection, le diagnostic et le contrôle des maladies transmissibles’’.
Le Togo a ratifié la Convention sur les armes biologiques ou à toxine (CABT) le 10 novembre 1976.
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