Le tigre aurait pu disparaître au cours du 20ème siècle si la communauté scientifique mondiale n’avait tiré la sonnette d’alarme. Malgré cela le danger persiste. L’on craint sa disparition dans les cinquante prochaines années. Parmi les 7 sous-espèces qui vivaient en 1900, seulement 5 subsistent actuellement.
Passe-temps des colons anglais et des maharadjahs, la chasse aux trophées a longtemps été la première cause de disparition du tigre. Désormais interdite dans tous les pays où vit le félin, le braconnage, la mise en culture de grandes surfaces de terres et la raréfaction de ses proies sauvages sont à présent les principales causes de son déclin.
Depuis 2010, le WWF (le Fonds mondial pour la nature) et les gouvernements des 13 pays de l’aire de répartition du tigre travaillent pour doubler la population de tigres sauvages, dans le but d’atteindre 6 000 animaux d’ici 2022, la prochaine année du tigre de l’horoscope chinois. Il faudrait œuvrer pour mettre fin au braconnage, conserver ses habitats et en faire un sujet politique prioritaire.
Les spécialistes sont en tout cas optimistes par rapport à l’avenir du tigre dans le monde. Le tigre est une espèce qui se reproduit facilement, pour peu qu’il ait assez de proies. Si les mesures appropriées sont mises en place, visant la protection de l’habitat et de ses proies, et si l’on arrive à stopper le braconnage, le nombre de tigres à l’état sauvage pourrait doubler d’ici 2022.
Cet article est rédigé en collaboration avec l’Institut de la Francophonie pour le développement durable (IFDD), organe subsidiaire de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et l’Initiative jeunesse de lutte contre les changements climatiques rendue possible grâce au soutien financier du gouvernement du Québec
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