La présidence de la République tchadienne a annoncé dimanche un communiqué son intention de quitter la Force multinationale mixte (FMM) luttant contre le terrorisme.
Pour N’Djamena, cette décision survient compte tenu de la léthargie de la FMM et de l’absence de mutualisation des efforts constatée sur le terrain face à la secte Boko Haram. Ce communiqué intervient suite à l’attaque d’une base de l’armée tchadienne le 27 octobre dans la province du Lac, dont le bilan s’élève à une quarantaine de morts.
Selon le communiqué, après l’attaque, le président tchadien Mahamat Idriss Deby Itno s’est installé dans un centre de commandement de proximité pour conduire personnellement la riposte. Il a assuré que son pays respectera ses engagements en matière de lutte contre le terrorisme.
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La FMM, formée en 2015, regroupe des militaires du Nigeria, du Niger, du Tchad, du Cameroun et du Bénin dans la lutte contre Boko Haram.
Xinhua