Le Premier ministre, Selonme Klassou et les élus locaux ont planché, vendredi 10 avril à l’Assemblée nationale, sur les circonstances de déclaration de l’état d’urgence et sa mise en œuvre par le gouvernement togolais.
D’une manière générale, « le bilan des victimes du coronavirus ne cesse de s’alourdir dans le monde. Dans notre pays, le gouvernement a donné des consignes strictes pour enrayer la progression de la pandémie. Pour autant, le pays n’est pas à l’arrêt » peut-on lire dans le mémo sanctionnant la réunion.
Engagement national
De fait, « c’est pour cela que la représentation nationale a siégé, certes en format aménagé pour assurer sa mission constitutionnelle et faire vivre notre démocratie ». C’est la même raison qui motivent les « innombrables professionnels de santé, du secours, des fonctionnaires de tous secteurs, des forces de sécurité et de défense et bien d’autres acteurs indispensables à la vie économique et sociale de notre pays, à continuer d’accomplir leurs différentes missions afin de maintenir les activités essentielles ».
Sans perdre de vue les droits fondamentaux
« La période que nous vivons appelle à une mobilisation exceptionnelle et à des moyens exceptionnels. Il ne s’agit pas de choisir entre la protection de la santé publique et le respect de la démocratie, mais de protéger la santé de nos concitoyens face à la crise, tout en respectant pleinement le rôle du parlement et les garanties des droits et libertés fondamentaux (…). A ce titre, qu’on s’en souvienne, l’Assemblée nationale a adopté le 27 mars 2020, conformément à l’article 86 de la Constitution, une loi habilitant le gouvernement à prendre pendant une durée de 06 mois, des mesures relevant du domaine de la loi pour lutter efficacement contre la propagation du covid-19 ».
Pour finir, le Premier ministre a élucidé les zones d’ombre autour des questions et/ou préoccupations des députés présents à l’hémicycle.