Depuis l’intrusion du coronavirus en Afrique de l’Ouest, nombre de pays de la sous-région, dont le Togo, ont fermé les frontières terrestres. Plus de neuf mois après que les pays ont maintenu ces frontières terrestres fermées, le Mouvement Martin Luther King (MMLK), s’adresse aux chefs d’États de la Cedeao. Dans une note en date du lundi 04 janvier 2021, le MMLK plaide pour la réouverture des frontières terrestres.
« Il nous souvient que dès l’apparition des premiers cas de Coronavirus, les états de la CEDEAO ont pris des décisions urgentes dont la fermeture des frontières terrestres et aériennes. Ces décisions étaient de nature à empêcher la propagation du virus et la contamination massive à travers les frontières en provenance des pays à hauts risques », se souvient le MMLK dans son communiqué.
Chemin faisant, poursuit le MMLK, « les frontières aériennes ont été ouvertes avec des mesures contraignantes notamment le prélèvement pour le test Covid-19 à tous les passagers à la sortie comme à l’entrée. Selon les témoignages unanimement partagés par les citoyens passagers des frontières terrestres, la durée de la fermeture nuit gravement à la vie de la masse des populations que les ravages de la pandémie ».
« Car la plupart des citoyens qui ont leurs intérêts transversaux dans ces pays sont contraints de voyager dans la clandestinité par les voies poreuses dont les maîtres des lieux en ont de véritables fonds de commerce. Par exemple , la traversée par moto d’une frontière coûte entre 6 à 10 mille francs et les tarifs du transport ont aussi doublé surtout dans la nuit sans ignorer les raquettes et les harcèlements des forces de sécurité et d’immigration. Tout ceci coûte une faramineuse somme d’argent pour les citoyens moyens », d’après le MMLK.
Pour le MMLK, « Avec le maintien de la fermeture des frontières et l’impossibilité de circuler librement dans l’espace CEDEAO pendant plus de neuf mois , les activités économiques ont connu des coups d’arrêt et ceci a menacé gravement la vie des populations. Cela ne doit plus se poursuivre et il y a lieu de relancer l’économie terrestre que constitue la grande majorité d’où l’impérieuse nécessité de réouvrir les frontières ».
« Le coronavirus doit être considéré comme tous les fléaux pandémiques que l’humanité a déjà connus et qui n’ont pas détruit la terre des vivants. Pour ce faire , la seule bataille qui vaut la peine est celle de faire respecter les mesures barrières et surtout disposer des laves mains à toutes les frontières pour que les passagers puissent se laver régulièrement les mains . Tous les contrevenants doivent s’exposer à la rigueur de la loi », a relevé le Mouvement Martin Luther King.
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