Une étude montre que le fardeau économique lié aux problèmes de santé mentale au Kenya équivaut à une perte de 0,6 pour cent du PIB en 2020.
Le ministère kényan de la Santé a lancé les lignes directrices nationales sur le bien-être mental sur le lieu de travail qui mettent l’accent sur la promotion de ce bien-être, la prévention et les soins ainsi que le soutien aux malades.
Environ 3,7 millions de Kényans, sur les 24,9 millions de personnes actives, sont aux prises avec des problèmes de santé mentale, notamment l’anxiété, la dépression, les troubles liés à l’utilisation de substances, la schizophrénie et les troubles bipolaires, a indiqué le ministère de la Santé
Selon ces lignes, tous les membres d’une organisation professionnelle devraient être inclus dans le parcours de bien-être. Les employés sont tenus de s’occuper d’eux-mêmes, d’acquérir des compétences d’adaptation et de rechercher un soutien social et des soins.
Les employeurs, de leur côté, privés ou publics, sont tenus d’améliorer l’environnement de travail qui peut facilement relier les employés aux soins et de fournir les ressources nécessaires pour mettre en œuvre les lignes directrices, a expliqué la même source.
Selon la ministre de la Santé, Susan Nakhumicha, un mauvais environnement de travail peut contribuer de manière significative aux problèmes de santé physique et mentale, à l’abus de consommation d’alcool et de substances et à l’exacerbation des maladies mentales existantes.
Le Kenya Mental Health Investment Case 2021 a indiqué que le fardeau économique lié aux problèmes de santé mentale sur l’économie kényane était estimé à 62,2 milliards de shillings en 2020 (environ 424 millions de dollars), ce qui équivaut à une perte de 0,6 pour cent du PIB en 2020.
En juin 2021, le Kenya a lancé le Plan d’action pour la santé mentale 2021-2025 qui vise à mettre en place des services abordables plus proches des communautés, en garantissant des soins complets de qualité et en développant des services centrés sur la personne.
dpa