La Chine, l’Inde, la Malaisie ou encore le Vietnam sont les principaux clients du coton togolais, selon les statistiques commerciales internationales, entre 2018 et 2020.
Cette performance du coton togolais, la première culture de rente nationale, est depuis quelques moment appréciée dans la partie Sud-Est de l’Asie.
Selon “republiquetogolaise”, en 2020 par exemple, sur un total d’exportations de coton fibre d’environ 64 millions $ (36 milliards FCFA), l’Empire du Milieu en a importé pour 20 millions $ et la Malaisie pour 16.
Un an plus tôt, c’est l’Inde qui s’illustrait comme premier acheteur du Togo avec 37 millions $ de fibres de coton achetés, sur les 99 millions $ d’exportation (plus de 56 milliards FCFA).
Enfin en 2018, la Malaisie, devenue le nouveau hub du textile dans la région, a acquis près de la moitié (42 millions $) des exportations du Togo sur l’année (89 millions $, soit 51 milliards FCFA).
Au cours des dernières années, d’autres pays comme le Pakistan, la Turquie, l’Allemagne ou le Portugal, ont rejoint le rang des clients.
Au Togo, la culture de l’or blanc a pris un nouveau tournant avec le rachat de la NSCT par le géant singapourien Olam, et lancement de la PIA, premier parc indutriel intégré du pays.
L’ambition du gouvernement est claire : transformer localement toute la production brute d’ici 2023, et multiplier par 12 la valeur des exportations.