Le président de la transition du Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré a lancé, lundi à Ouagadougou, le programme de l’entrepreneuriat communautaire par actionnariat populaire dans le but de lutter contre le chômage des jeunes.
L’Agence pour la promotion de l’entrepreneuriat communautaire (APEC), qui porte le programme, ambitionne de mobiliser 300 milliards de francs CFA (491 millions de dollars) pour créer des entreprises communautaires par actionnariat populaire dans les secteurs tels que l’agriculture, l’énergie, l’industrie et les mines.
Il s’agira d’identifier des projets précis dans les secteurs stratégiques de l’économie, de créer des entreprises dans ce sens et de lancer un appel à souscription aux parts sociales des entreprises, par actionnariat populaire.
M. Traoré a expliqué que ce programme visait à employer le maximum de jeunes burkinabè dans la production, la transformation et la commercialisation dans plusieurs secteurs.
“L’avenir du Burkina, ne rêvons pas, ne viendra pas d’ailleurs. C’est nous qui devons l’inventer, c’est nous qui devons créer cet avenir”, a-t-il ajouté.
Le ministre de l’Economie, des Finances et de la Prospective Aboubakar Nacanabo a indiqué que c’était en réponse à la pauvreté galopante et au chômage des jeunes que le gouvernement de la transition a mis en place l’APEC afin de conduire le programme de l’entrepreneuriat communautaire par actionnariat populaire en vue d’un développement endogène.
“Nous croyons fermement que cette approche axée sur l’actionnariat communautaire est une alternative efficace pour relever les défis économiques, sociaux, et politiques auxquels nous sommes confrontés”, a-t-il dit. “C’est un modèle économique unique, fruit de réflexion approfondie, qui vise à créer des richesses partagées générées par les communautés et au service des communautés”, a-t-il conclu. Fin
Xinhua