Le gouvernement burkinabè a assuré lundi l’Union européenne et la communauté internationale dans son ensemble qu’il prenait compte de la protection des droits de l’Homme dans le cadre de sa lutte contre le terrorisme.
Le récent décret portant mobilisation générale “prend en compte la protection des droits intangibles garantis par la Constitution du Burkina Faso et les conventions internationales auxquelles notre pays est partie”, a écrit dans un communiqué le porte-parole du gouvernement, Jean-Emmanuel Ouédraogo.
Selon lui, les textes d’application de ce décret, en cours d’adoption, intègrent la prévention et la réparation d’éventuels cas de violations de droits humains.
Le 14 avril dernier, l’UE, par la voix de sa porte-parole Nabila Massrali, avait dit avoir pris note de l’adoption de ce décret et réitéré aux autorités de la transition son messages “afin que la lutte armée (contre le terrorisme) ne se fasse pas au détriment des droits humains et du droit international humanitaire”.
Depuis huit ans, “des hordes de terroristes sans foi ni loi assassinent, pillent, violent et martyrisent des populations innocentes dans le but d’assouvir leurs desseins maléfiques sur le Burkina Faso”, a dénoncé M. Ouédraogo.
“L’essence de leur entreprise funeste”, a-t-il ajouté, est fondée sur la violation massive des droits humains et la négation pure et simple du droit à la vie pour des milliers de Burkinabè lâchement assassinés et des millions d’autres qui n’ont dû leur salut qu’en empruntant, contraints et forcés, les chemins déshumanisants d’un exil interne”.
Malgré ce contexte sécuritaire et humanitaire difficile, le Burkina Faso “ne ménage aucun effort” pour respecter ses engagements en matière de droits humains et de droit international humanitaire et protéger les droits et libertés de tous les Burkinabè ainsi que de tous ceux qui vivent au Burkina Faso, a assuré M. Ouédraogo. Fin
Xinhua