Sani Yaya quitte la présidence de la BIDC avec un bilan satisfaisant reconnu par l’ensemble de ses pairs, rapporte le journal “l’Union pour la patrie” dans sa parution n°1436 du 4 mai 2021.
Il a passé le témoin le vendredi 30 avril à son collègue béninois Romuald Wadagni au siège de la banque communautaire à Lomé. Et pour l’occasion, il a tenu un discours devant le Conseil en mettant l’accent sur le contexte difficile marqué par la pandémie.
Le confrère précise que des mesures fortes ont été prises par les pays membres pour accompagner la population et soutenir l’économie, sous l’égide de Sani Yaya. Cela a montré à suffisance que les plans de riposte ont fait voir la résilience dont fait preuve l’Afrique de l’Ouest. Cette politique a entraîné une augmentation des dépenses publiques et a impacté négativement les recettes internes.
Pour Sani Yaya, “Au regard de la nature de cette crise, il est apparu nécessaire de réorienter les priorités de notre communauté c’est-à-dire nos populations. La Banque d’investissement et de développement de la Cedeao (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest), la BIDC est une institution financière importante pour l’ensemble des quinze Etats membres de l’espace économique. Elle a pour principale mission de contribuer à la création de conditions permettant l’éclosion d’une Afrique de l’Ouest économiquement forte, industrialisée, prospère et parfaitement intégrée tant au plan interne que par rapport au système économique mondial, afin de profiter des opportunités offertes par la mondialisation”.
Le ministre togolais de l’Economie et des finances, Sani Yaya, précédemment Président du Conseil des gouverneurs y a laissé son empreinte à travers un travail remarquable. A cet effet, il a préconisé le renforcement des structures de santé, de l’éducation et surtout la promotion des nouvelles technologies.
Sous sa présidence, note le confrère, la BIDC a octroyé 28 lignes de crédit à diverses entreprises de la sous-région en 2020. La Banque a procédé à l’élaboration d’une politique de lutte contre la fraude et la corruption. Elle a poursuivi la mise en œuvre d’un certain nombre de réformes clés visant à la positionner comme la
principale institution de financement
du développement dans l’espace
communautaire.