L’Association des victimes de la torture au Togo (ASVITTO) a effectué, de juillet à novembre 2021, une tournée nationale de formation sur les Droits de l’Homme à l’endroit des acteurs communaux. Face à presse ce 11 décembre 2021 à Lomé, les responsables ont rendu public le bilan.
Au total 580 participants dont une proportion relativement importante des femmes, avec une représentation de chaque commune ont été entretenus sur les valeurs, principes et mécanismes de protection des Droits humains et sur la documentation des violations desdits droits dans les communautés.
Cependant « Nous déplorons le manque de coopération de certaines autorités locales lors de ces formations. Nous avons également déploré les conditions des habitants de Mandjouri (Dapaong/région des Savanes, Ndlr) concernant l’accès à l’eau potable) », a fait comprendre Monzolouwè Atcholi Kao, président de l’ASVITTO qui a félicité les préfets, maires et conseillers municipaux qui ont compris le bienfondé de ces formations et leurs utilités pour leurs communautés.
Eu égard aux constats, l’ASVITTO recommande aux autorités nationales de « prendre les mesures pour multiplier les occasions et cadres de formations sur les droits humains à l’endroit des populations, intégrer les droits humains dans les politiques nationales et locales et veiller au respect desdits droits dans toutes les actions entreprises dans les communautés, aider à la mise en place des bureaux du citoyen dans les communes, ou à défaut de tout autre mécanisme pouvant permettre aux citoyens d’être véritablement informés et de participer aux prises de décisions dans leurs localités », suggère Monzolouwè Atcholi Kao.
Ladite tournée a reçu l’appui du ministère fédéral Allemand des Affaires étrangères à travers son Ambassade au Togo.
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