Le 1er Forum régional des organisations de la société civile sur l’éducation des jeunes filles et l’autonomisation des femmes s’est tenu les 25 et 26 février à Lomé. Organisé par la Banque mondiale, la Fondation Brazzaville et le gouvernement togolais, cet événement a réuni des acteurs de la société civile, des décideurs politiques, des experts et des partenaires financiers pour discuter des défis liés à l’éducation des filles en Afrique.
Les travaux du forum, marqués par des échanges constructifs et des propositions concrètes, ont été ouverts par la première ministre Victoire Tomégah-Dogbé, en présence de membres du gouvernement, du vice-président de la banque mondiale pour l’Afrique de l’ouest et du centre, Ousmane Diagana, ainsi que des représentants de la fondation Brazzaville et d’organisations issues de 22 pays africains.
Dans son allocution, la cheffe du gouvernement a remercié la Banque mondiale et la fondation Brazzaville pour leur choix de Lomé comme lieu d’accueil de cette rencontre. Elle a souligné que cet événement illustre les efforts du Togo en matière d’éducation des filles et d’autonomisation économique des femmes. « L’éducation reste la clé d’un développement durable et inclusif. Nous devons la bâtir sur nos valeurs, nos réalités et nos ambitions afin de garantir un avenir où chaque jeune fille et chaque femme puisse apprendre, entreprendre et réussir sans entrave », a-t-elle déclaré.
De son côté, Ousmane Diagana a insisté sur l’importance de l’éducation et de l’autonomisation économique des femmes pour le développement du continent. Selon lui, ce forum constitue une opportunité unique pour unir les forces en faveur de l’égalité des genres et de la justice sociale en Afrique.
Des avancées reconnues sur le plan international
La ministre, secrétaire générale de la présidence de la république et gouverneur du Togo auprès de la banque mondiale, Dr Sandra Ablamba Johnson, a présidé la cérémonie de clôture. Elle a mis en avant la convergence de vue entre le Togo et la Banque mondiale ainsi que l’ambiance positive qui a prévalu durant les débats.
Elle a également rappelé les performances du pays en matière d’égalité des genres, illustrées par le classement du Togo en tête de l’UEMOA pour la cinquième fois consécutive dans le rapport sur le développement humain du PNUD (2023/2024). Par ailleurs, le rapport « Women, Business and Law 2024 » de la Banque mondiale classe le Togo premier en Afrique et 19e au niveau mondial sur 190 pays avec un score de 97,5 sur 100.
Elle a salué la vision pragmatique du président Faure Essozimna Gnassingbé en faveur de l’éducation et de l’autonomisation économique des femmes, et a rappelé que ces avancées ne sont pas le fruit du hasard mais d’une politique délibérée d’inclusion économique et sociale.
Perspectives et engagement pour l’avenir
Le gouvernement togolais entend multiplier les initiatives pour garantir un accès équitable à l’éducation et aux opportunités économiques pour les filles et les femmes. La ministre a insisté sur l’importance du rôle de la société civile en tant que moteur du changement et force de proposition. « Nous avons obtenu des résultats qui prouvent que le Togo avance, mais des défis restent à relever. Ensemble, nous devons poursuivre cette dynamique pour bâtir un pays où les femmes jouent pleinement leur rôle dans la construction d’une nation moderne, prospère et inclusive », a-t-elle conclu.
Le forum s’est achevé par une visite des stands présentant les projets soutenus par la Banque mondiale au Togo, notamment le programme SWEED+, les Centres d’excellence à impact de l’Université de Lomé, le Projet d’amélioration de la qualité et de l’équité de l’éducation de base (PAQEEB) et d’autres initiatives en faveur du développement et de l’inclusion sociale.