L’Alliance nationale pour le changement (ANC), par le biais de son porte-parole, Eric Dupuy explique ce mercredi sur Radio Victoire que la lettre adressée le 27 mai dernier à Payadowa Boukpessi, ne contient ni la menace de quitter la Concertation nationale des acteurs politiques (CNAP), ni le regret d’avoir pris part à cette concertation.
Le porte-parole de l’ANC précise que son parti reste ouvert aux discussions et n’être pas en phase avec le régime en place. Cependant, le parti de Jean-Pierre Fabre ne va pas quitter la Concertation nationale des acteurs politiques (CNAP), rapporte “Globalactu”.
« La lettre adressée au ministre veut dire qu’on est ouvert à des discussions avec le ministre pour qu’on puisse trouver des solutions aux points importants qui nous tiennent à cœur, d’une part pour avoir la crédibilité du processus électoral et d’autre part un apaisement de la situation politique au Togo. Cela veut dire que nous sommes là et nous continuons à mener les discussions pour qu’on prenne en compte nos propositions. Pas toutes, mais les plus importantes », a-t-il déclaré.
Le confrère relève que par sa lettre, l’ANC veut dire qu’elle n’est pas en phase avec le pouvoir. « Et nous avions dit dans la lettre que dans ces conditions, et à défaut de réelles avancées, prenant en considération les préoccupations légitimes, objet de constate revendications, l’ANC se verrait contrainte de ne pas s’associer au semblant de consensus qui se dessine contre son gré », explique M. Dupuy.
Ainsi le porte-parole de l’ANC précise qu’au départ des travaux de cette concertation, on leur avait dit que plusieurs sujets seront abordés. Et l’ANC a envoyé tout une liste de doléances.
« Il se trouve que petit à petit, cette concertation ne propose que des réponses des prochaines élections régionales. C’est le sentiment qui se dégage. En acceptant d’aller à cette concertation que nous assumons pleinement, l’ANC voulait faire porter à la connaissance du régime ses doléances pour que les prochaines élections soient transparentes et pour qu’il y ait un apaisement politique au Togo », a-t-il ajouté.
Selon M. Dupuy, les propositions faites par son parti n’ont pas été débattues à la CNAP comme l’ANC l’aurait souhaité. Et si on ne fait pas un effort, les populations ne vont pas adhérer aux conclusions des travaux, prévient-il.
Mais à aucun moment, l’ANC n’a menacé ni regretté de s’être associée à cette concertation.