L’Agence Education et Développement (AED) vient d’annoncer la mise sur pied d’un quatrième Institut de formation en alternance pour le développement (IFAD).
Il s’agit de l’IFAD Energie. Les bases de la création de cette école sont déjà posées et formalisées dans un document dénommé « Référentiel des métiers ». Les contours de la réalisation de cette école sont également définis. Le tout a été remis à l’AED ce mercredi 16 août 2023.
Cette école permettra d’offrir des formations appropriées en énergies renouvelables.
« Sur la base de ce document, l’AED va bâtir les formations qu’il faut pour permettre aux jeunes d’acquérir la compétence pour exercer le métier et effectuer les opérations attendues par les professionnels du secteur », a expliqué Dammipi Noupokou (Directeur général de l’AED).
« Les énergies renouvelables couvrent beaucoup d’aspects, mais nous souhaitons démarrer avec les énergies photovoltaïques et les chauffes solaires (…) », a-t-il souligné.
En effet ce 4ème IFAD formera les jeunes par rapport à trois types d’énergies renouvelables, notamment l’énergie solaire, l’énergie éolienne, et le Bioénergie. Le document a été produit par la Synergie des Acteurs des Energies Renouvelables au Togo (SAER-TOGO).
« La formation qui va se faire sera une formation en adéquation avec le monde du travail, et c’est très important », a appuyé Laurent Tamégnon (Président du Conseil National du Patronat/CNP-Togo).
La SAER-Togo a évoqué au cours de ce lancement les différents métiers qu’offre le secteur de l’énergie, et l’essentiel à avoir pour offrir des formations appropriées dans le domaine. Le travail de la Synergie, constituait principalement à détecter dans les entreprises dédiées, les besoins en matière de main d’œuvre.
C’est donc sur les besoins détectés que va se baser l’AED pour former de jeunes techniciens. L’idée pour l’AED est non seulement de former les jeunes mais de leur garantir l’emploi après la formation.
Cette Agence, créée en mai 2018, est chargée de piloter les IFAD. Et l’IFAD-Énergies renouvelables sera le quatrième, après les IFAD Aquaculture (implanté à Elavagnon), Bâtiment (Adidogomé) et Élevage (Barkoissi).