Le contexte ouest-africain est aujourd’hui tel que même les pays qui ne sont pas encore frappés par les feux et les délires terroristes sont extrêmement sur le qui-vive. La paix et la sécurité sont devenues des denrées si chères, que par-delà, les divergences de points de vue politique, ethnique, social, religieux…nous devons accorder nos violons pour les chercher et les préserver. Curieusement, dans certains pays de la sous-région comme le Togo, les questions politiques ont fait certains hommes politiques atteints comme de cécité, plutôt que d’aborder certains sujets avec lucidité et le recul dignes des aspirants dirigeants, ils voient tout en exprimant leurs passions. Triste ! Les derniers développements de l’actualité socio-politique dans notre pays montrent à suffisance la méconnaissance par certains acteurs politiques et leurs soutiens des rouages liés à la sécurité. Les commentaires qui sont faits ici et là au lendemain de l’interpellation des membres du mouvement « tigre de la révolution » sont révélateurs.
Le Togo notre pays est voisin de certains pays touchés de pleins fouets par l’hydre terroriste. Nous vivons alors dans un environnement sécuritaire très fragile. Faut-il le rappeler ? La sous-région ouest africaine est confrontée au phénomène de l’extrémisme violent, du radicalisme et du terrorisme. Le Togo ne peut donc pas se permettre de jouer avec sa sécurité. La paix et la sécurité sont en effet deux éléments chers à tout dirigeant et donc aux autorités togolaises.
Celles-ci ne ménagent aucun effort pour les garantir afin de rentre possibles les investissements, le développement. En fin d’année dernière, des individus animés par de mauvaises intentions ont voulu déstabiliser les institutions de la République par une révolution armée.
Malheureusement pour eux, les forces de défense et de sécurité veillent au grain. La cellule a été démantelée et présenté à l’opinion. Mais l’on a constaté avec amertume que certains compatriotes dont des acteurs très respectés de la scène politique et de la société civile ont considéré cela comme relevant de la manipulation.
Cette semaine, d’autres personnes impliquées dans l’affaire ont été arrêtées et présentés par la police avec des pièces à conviction. Mais certains n’hésitent pas à tourner à nouveau en dérision les autorités sécuritaires. Or ces personnes ne sont pas membres des services de renseignement et ne connaissent rien en matière de sécurité.
D’ailleurs, plusieurs membres du mouvement « tigre de la révolution » sont soit membres ou proche d’un parti de l’opposition togolaise. Les manifestations que ce parti a occasionnées en 2017 sur l’ensemble du territoire national pouvaient faire basculer le pays dans l’instabilité. Et l’ennemi qui est à l’affût de la moindre faille, ne pouvait qu’en profiter.