Face à la problématique du développement durable, notamment la prise en compte des défis environnementaux (climat, pollution, déchets, énergies etc…), la Responsabilité sociale ou sociétale des entreprises (RSE) est un modèle qui gagne peu à peu du terrain.
L’Economie sociale et solidaire (ESS) est une voie privilégiée à explorer.
La Responsabilité sociétale des entreprises, également appelée Responsabilité sociale des entreprises (RSE) est la mise en pratique du développement durable par les entreprises. Pour les organisations au sens large, on parle de RSO.
Une entreprise qui pratique la RSE va donc chercher à avoir un impact positif sur la société, à respecter l’environnement tout en étant économiquement viable. Un équilibre qu’elle va construire avec l’aide de ses parties prenantes, c’est à dire ses collaborateurs, ses clients, ses fournisseurs, ses actionnaires ou les acteurs du territoire.
Pour certaines entreprises, principalement celles dont l’activité à un gros impact sur l’environnement (industries minières ou pétrolière), cela suppose une remise en cause de leur business model pour le rendre compatible avec la lutte contre le changement climatique (limitation de la hausse de la température mondiale à 2°C) ou une gestion durable des ressources (sauvegarde de la biodiversité).
Du 7 au 8 juillet 2021, s’est tenu en ligne et un peu en présentiel, le Sommet sur l’engagement sociétal des entreprises entre l’Afrique, la France et l’Europe. Plusieurs pays africains francophones dont le Togo, le Sénégal etc… y ont pris une part active. Le sommet était placé sous le thème : « le temps de l’engagement (ODD, ISR, ESS, ONG et RSE) plus le temps de l’inclusion (femmes, jeunesse, diaspora, éducation, travail informel).
Le Togo qui veut devenir le hub de l’entrepreneuriat social, a été représenté à ce sommet par Myriam Dossou D’Almeida, ministre du Développement à la base, de la Jeunesse et de l’Emploi des jeunes.
Des entrepreneurs sociaux à impacts qui œuvrent pour l’essor du continent africain ont également participé aux discussions. Le Togolais Edem d’Almeida, directeur général de Africa global recycling (AGR) spécialisé dans le recyclage des déchets, pense qu’il faut renforcer le partenariat entre le public et le privé si l’on veut créer un cadre propice à l’expression de la RSE.
Cet article est rédigé en collaboration avec l’Institut de la Francophonie pour le développement durable (IFDD), organe subsidiaire de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et l’Initiative jeunesse de lutte contre les changements climatiques rendue possible grâce au soutien financier du gouvernement du Québec
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