Malgré sa taille immense la baleine bleue est un mammifère qui est à la merci des prédateurs de tout genre. Elle est classée à juste titre parmi les espèces en voie de disparition. Pendant des siècles, la baleine bleue, présente dans tous les océans du globe, a été chassée pour son huile, qui servait notamment de combustible.
L’interdiction de cette pratique, en 1966, a permis d’éviter le pire, à savoir l’extinction totale de l’espèce. Pour autant, la survie de celle que les scientifiques nomment Balaenoptera musculus reste menacée pour différentes raisons : pêche illégale, collisions avec des navires, pollution, réchauffement climatique…
Pour protéger les baleines, il faut protéger les océans. Et on sait que les océans sont aujourd’hui un espace où tout type de trafic se déroule. Malgré les règlementations dans les législations nationales et au niveau international, on sent comme une démission.
Mais, face à l’urgence à laquelle l’on fait face, les Parties à la Convention sur la diversité biologique (CDB), doivent prendre des décisions énergiques et surtout, agir. Il y a eu trop d’inaction en ce qui concerne la baleine bleue. Les médias et les spécialistes en ont parlé tellement qu’ils en ont perdu la voix.
Cela fait des années que l’on alerte l’humanité sur le risque que court ce mammifère et par ricochet la planète. Déjà en 2002, un rapport estimait qu’il y avait entre 5 000 et 12 000 baleines bleues à travers le monde, localisées dans au moins cinq groupes. En 2018, l’IUCN estime la population entre 5 000 et 15 000 individus.
Cet article est rédigé en collaboration avec l’Institut de la Francophonie pour le développement durable (IFDD), organe subsidiaire de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et l’Initiative jeunesse de lutte contre les changements climatiques rendue possible grâce au soutien financier du gouvernement du Québec
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