Un groupe dénommé «Les membres victimes du tronçon
Avépozo-Aného» a envoyé une
plainte au Comité d’inspection
de la BAD à Abidjan le 10 décembre 2021 avec pour objet «Demande de conformité». Elle vient seulement d’être rendue publique par la Banque africaine de développement (BAD) ce 10 mai 2022.
«Nous avons l’honneur de venir respectueusement informer le Mécanisme de gestion de plainte de la BAD sur certains impacts négatifs visibles qui sont oubliés sur la réhabilitation du tronçon Avépozo-Aného. En effet, les
faits ont commencé à la veille
du démarrage des travaux de
réhabilitation en 2019 sur certains riverains qui ont perdu leurs hangars et activités génératrices de revenus (AGR), qui n’ont pas eu le soutien financier de la part du projet
malgré tous les voies et moyens déployés afin que le projet les reconnaisse comme victimes, mais en vain.
Notons aussi l’accès interdit à certaines activités de revenir comme l’hôtel, bar, restaurant et même les les garages parkings privés. Face à cette situation, nous demandons une expertise du Mécanisme de la BAD afin que les textes et les critères de la BAD soient et nous rentrons
dans nos droits respectifs», ont
écrit les plaignants.
“Union pour la Patrie” dans sa parution N°1543 du 13 mai 2022, relève que le Mécanisme indépendant
de recours de la Banque avait
déjà un avis d’enregistrement
d’une plainte, en date du 4 février 2022, contre le projet de réhabilitation de la route Lomé Cotonou (Phase 2) et de protection côtière. Laquelle plainte a été soumise par deux ressortissants togolais, membres du «Collectif des personnes impactées par le projet portant sur le tronçon Avépozo-Aného». D’après une note en guise de réponse, trois allégations sur quatre sont jugées fondées. Ce qui a conduit à formuler des actions à réaliser.
La Banque, elle, devra suspendre
les décaissements jusqu’à
l’identification des personnes
affectées par le projet ayant
perdu des revenus commerciaux, agricoles et locatifs, l’évaluation des pertes subies et le paiement des indemnisations correspondantes, puis la mise en œuvre des mesures
relatives au rétablissement des moyens de subsistance, le cas échéant, et accompagner le projet dans l’actualisation et la mise en œuvre adéquate du plan de consultation et de communication avec les parties prenantes sur le processus d’indemnisation dans les localités riveraines.