Un nouveau projet de création d’un nouveau corridor routier entre la capitale sénégalaise Dakar et Abidjan point à l’horizon.
Une initiative de la Commission de la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest), qui retient l’appui financier de la Banque africaine de développement (Bad) au moment où celui initié d’Est en Ouest entre Lagos, au Nigeria, et Abidjan est toujours en cours de réalisation, rapporte “L’Union pour la Patrie” dans sa parution N°1479 du 1er octobre 2021.
Si Lagos-Abidjan prend en compte d’autres capitales telles que Cotonou, Lomé et Accra. Dakar-Abidjan va faire plus, pour traverser la Gambie, la Guinée-Bissau, la Guinée, la Sierra Leone et le Libéria. Des études vont être commandées bientôt sur la faisabilité du projet, avec des manifestations d’intérêt attendues pour le 20 septembre 2021. Afin de déterminer un corridor optimal.
Le confrère précise que les initiateurs du projet pensent à un tracé de 3 164 km, trois fois Lagos-Abidjan, dont le cheminement est le suivant : i. Sénégal : Partie 1 : Dakar-Kaolack-Karang (Frontière de la Gambie) (276km) et Partie 2 : Frontière de la Gambie Seleti-Bignona-Ziguinchor-Mpak (Frontière de la GuinéeBissau) (114km) ; ii. La Gambie : Partie 1: Amdallai-Bara-Banjul (25km) et Partie 2 : Banjul-Mandinaba-Jiboro (64km) ; iii. Guinée-Bissau : Mpack-Safim-Bissau-NhacraQuebo-Mampata-Frontière de la Guinée (347km) ; iv. Guinée : Frontière de la Guinée Bissau-Boke-Conakry-Forecariah Pamelap-Frontière de la Sierra Leone (483km) ; v. Sierra Leone : Frontière de la Guinée-Gbalamuya-Rogbere JunctionMasiaka-Bo-BandajumaGendema-Frontière du Liberia (428km) ; vi. Liberia : Frontière de la Sierra Leone-Bo Waterside-Monrovia-Gbarnga-Ganta-Tappita-ToeZamu-Frontière de la Côte d’Ivoire (637km) ; et vii. Côte d’Ivoire : Frontière du Liberia-Barrage PekanTouleupleu-Blolequin-GuigloDuékoué-Daloa-Bouaflé-Yamoussoukro.
On note par ailleurs selon le confrère que tout cela n’est qu’indicatif, et soumis à la confirmation éventuelle des tracés par les Etats membres et les Consultants. En dix (10) mois, le consultant retenu devra boucler : une évaluation du Corridor pour illustrer l’état actuel du réseau routier proposé en tenant compte des plans immédiats et futurs des Etats membres pour réhabiliter ou construire des tronçons de l’autoroute sur de nouveaux tracés ; et la détermination du tracé optimal en utilisant une approche multicritères dans le choix entre les options de la route dans chaque Etat membre du Corridor Dakar-Abidjan pour des considérations d’investissement ; cette analyse des critères comprendra une évaluation des impacts économiques, environnementaux et sociaux et des estimations de coûts approximatifs ; et la proposition d’un allotissement réaliste du tracé optimal aux fins d’une étude exhaustive de faisabilité.
Ainsi la Commission de la CEDEAO invite maintenant les consultants (cabinets spécialisés dans les études techniques d’infrastructures de transport) à soumettre leur manifestation d’intérêt (en anglais ou français) pour les services décrits.