La cheffe du gouvernement, Victoire Tomégah-Dogbé a officiellement lancé les travaux de la 38eme réunion annuelle du réseau de prévention des crises alimentaires (RPCA) ce mardi 6 décembre 2022 en présence de plusieurs acteurs venus d’horizons divers.
Pendant quatre jours ces acteurs auront notamment à examiner les résultats prévisionnels de la campagne agropastorale 2022-2023, l’état des marchés des denrées alimentaires et leurs conséquences, et à faire le bilan des mesures spécifiques en matière d’approvisionnement d’engrais au Sahel et en Afrique de l’Ouest.
Également, ils auront la possibilités de proposer des alternatives politiques devant permettre de renforcer la sécurité alimentaire, la résilience alimentaire et nutritionnelle des populations les plus vulnérables, la stabilité et la paix dans l’espace communautaire. Une session spéciale sera consacrée à la découverte des engagements
et investissements du Togo en faveur de la sécurité alimentaire et de la résilience.
Le Togo mise sur trois projets prioritaires et une réforme dont l’objectif recherché est de produire à grande échelle pour assurer la sécurité alimentaire du Togo par la couverture totale des besoins alimentaires et nutritionnels des populations ; et renforcer les industries de transformation agro-alimentaire, indispensables à l’amélioration des revenus et des conditions de vie des populations, et à la création des emplois décents et durables notamment pour les jeunes et les femmes.
Le ministre de l’agriculture, Lekpa Antoine GBEGBENI, dans son discours introductif a formulé le vœu que cette réunion annuelle du RPCA débouche sur des résultats concrets devant permettre de prendre des décisions idoines et avisées pour assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle de toutes les populations du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest.
La cheffe du gouvernement, victoire Tomégah-Dogbé, dans son discours de lancement des travaux a relevé que l’ambition du gouvernement togolais est de faire de l’agriculture,
un véritable moteur de croissance économique, de création d’emplois
et de garantie de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, à travers l’amélioration de la productivité et des rendements agricoles,
le renforcement des industries de transformation agroalimentaire, l’amélioration de l’accès au financement et l’accès au marché
pour les agriculteurs.
Une politique nationale multisectorielle de nutrition assortie d’un plan stratégique est également mise en place pour la période 2018-2030 en vue de contribuer à l’élimination de la malnutrition sous toutes ses formes.
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