Le Conseil national des patrons de presse (CONAPP) rassemble autour de lui, depuis hier 15 septembre, une trentaine de journalistes venus de différentes localités du Togo à Kpalimé. Ils prennent part un atelier axé sur la « sécurité numérique des journalistes face aux nouvelles menaces ».
Le numérique constitue une véritable révolution de nos jours pour tous les secteurs d’activité. La presse qui tire une bonne part des avantages liés aux technologies numériques n‘est pas moins exposée à tous les risques qui accompagnent ces développements. Pour mieux tirer profit des atouts du numérique, il devient nécessaire pour la presse d’être sensibilisée sur les dangers ou risques éventuels qui ne constituent que le revers de la médaille.
Ouvrant les travaux, en présence d’un représentant du préfet de Kloto, Tchagnao Arimiyao, le président du CONAPP, a souligné que le numérique va avec un revers qui expose les professionnels des médias à de graves menaces, lesquelles peuvent mettre en péril leur sécurité physique.
« Le journaliste doit constituer lui-même un premier rempart en assurant sa propre sécurité, notamment à travers la protection de ses données numériques », a-t-il souligné.
D’où le déclic pour le CONAPP avec l’apui de Reporter Sans Frontières (RSF) d’organiser cet atelier. L’idée étant de permettre aux professionnels des médias, d’être outillés sur des pratiques efficaces pouvant leur permettre de se familiariser avec les outils et services nécessaires pour sécuriser leurs données.
Plusieurs communications au programme notamment l’état des lieux des mutations du journalisme à l’ère du numérique, puis ils passeront en revue, les mécanismes juridiques de protection (numérique) des professionnels des médias.
Ensemble, ils auront à parcourir l’histoire de l’espionnage et de la surveillance électronique dans le monde, et explorer les méthodes des acteurs qui surveillent les données des journalistes.
Le séminaire s’achève ce vendredi 16 septembre.
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