Récépissé N° 0010 / HAAC / 12-2020 / pl / P

JNS : le sport terrasse la haine virtuelle

Le 30 août 2025 restera comme une date révélatrice au Togo. En ce jour, pendant que certains blogueurs et influenceurs togolais résidant à l’étranger appelaient à une insurrection, les rues, elles, vibraient d’une tout autre énergie : celle de la Journée nationale du sport (JNS).

À Lomé, “de Bè à Agoè en passant par Tokoin”, aucune trace de la “marée humaine” prophétisée par les apprentis révolutionnaires. Les stades et les places publiques, eux, ne désemplissaient pas : enfants, jeunes et aînés se prêtaient au jeu du sport collectif, entre footing, gymnastique et cyclisme. Loin des claviers surchauffés, les populations, elles, étaient bel et bien dehors… mais pour courir, sauter, pédaler et transpirer.

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Même scénario dans l’intérieur du pays. À Kpalimé, le footing matinal battait son plein. À Kara, l’aube s’ouvrait sur des séances d’échauffements. Et à Dapaong, les randonnées cyclistes faisaient vibrer les rues. Une mobilisation simple mais éloquente : le choix de la santé et de la cohésion plutôt que des sermons vides de vendeurs d’illusions.

Face à cela, les détracteurs de la quiétude nationale n’ont pas pu mobiliser le peuple. Leurs voix peinent à convaincre”. Leur révolte n’a existé que dans le vide des réseaux sociaux. “La haine n’a vraiment pas la même résistance que le sport.”

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Cette journée a agi comme un révélateur. D’un côté, des citoyens qui cultivent l’unité et la paix à travers l’effort physique. De l’autre, des “révolutionnaires de canapé” dont le seul muscle en action reste le pouce pour scroller et diffuser la violence dans l’opinion. Mais les Togolais ont choisi le camp de la paix.

Le visage de Lomé, ce 30 août

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