L’édition 2021 de la journée internationale des droits de la femme a été célébrée par les femmes togolaise ministère de la Justice et de la Législation. Première du genre audit ministère, elles ont été édifiées sur « la promotion du leadership féminin pour aller vers un monde égalitaire dans le contexte de la covid-19 », thème de cette commémoration du 08 mars.
L’événement a été marqué par une communication sur le thème donnée par Tchagnao Mam-Raouf, directeur de l’accès au droit et la Justice dudit ministère, entouré de Ahadji Azanledji, premier avocat de la Cour suprême du Togo et de Suzanne Soukoudé, directrice du Centre de formation des professions de Justice.
« Comment allons-nous nous prendre pour ne pas céder à la pandémie. C’est toute la question posée au monde entier poursuit-il et chaque pays doit réfléchir sur comment multiplier les efforts en faveur d’un monde égalitaire tout en, vivant avec la pandémie de la covid-19, respectant les mesures barrières, faisant en sort que le covid-19 ne viennent pas faire perdre des emplois au gens et en particulier les femmes pour accentuer encore cette discrimination. Les gouvernants, les Etats doivent faire des efforts, être innovant, de manière à ce que la pandémie ne soit pas une source d’aggravation de l’inégalité et de la discrimination entre les hommes et les femmes », explique Tchagnao Mam-Raouf.
Que doivent-ells retenir de cette communication ?
« Que nos sœurs retiennent que nous sommes entrain de vivre une pandémie dont on ne connaît pas quand elle va finir mais un jour elle finira quand-même, qu’elles réfléchissent pour que chacune apporte à son niveau, individuellement et collectivement, sa contribution à la réduction de cette inégalité qui les fragilise en premier davantage », répond Tchagnao Mam-Raouf.
Aussi, « Qu’elles partagent aussi l’information avec d’autres partenaires autre que les femmes de manière à ce que, la problématique posée par le système des nations unies en ce jour du 8 mars ne soit pas une problématique féminine mais une problématique sociale qui concerne et les hommes et les femmes. C’est une première au ministère de la justice et nous espérons que ça va continuer avec plus de participation des hommes dans le futur », a-t-il ajouté.
Apportant leur concours à cette séance d’échange mesdames Ahadji et Soukoudé ont prodigué des conseils à l’auditoire sur l’interprétation erronée de ce qu’est la journée internationale de la femme et ce que cela imbrique comme responsabilité dans les couples, l’éducation des enfants et autre.
Faisant d’une pierre deux coups, les femmes du cabinet du garde des sceaux ont assortie cette célébration de recommandations qui seront transmises à qui de droit.