Halima Emond est une Togolaise qui vit en France. Elle est rentrée au pays le 24 janvier 2020 et a su quelques jours plus tard qu’elle était atteinte de la maladie à coronavirus. Naturellement, elle s’est sentie en danger et a croisé les doigts pour que le pire ne se produise. Aujourd’hui, la patiente est complètement guérie. Invitée dans l’émission Téléthon sur New World TV, l’intéressée s’est confiée sur ce moment douloureux et inédit qu’elle a traversé.
« J’étais stressée. J’avais peur parce que je ne savais pas dans quoi je m’embarquais. D’autant plus que j’ai des enfants et que ma responsabilité première est de prendre soin d’eux », a avoué Halima Emond.
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« Après le résultat qui s’est révélé positif, je n’ai pas eu de réactions particulières parce que je m’en doutais déjà, m’accoudant sur les signes que je présentais (la perte de l’odorat et du goût, la fièvre et les autres symptômes (…). J’ai eu peur pour ma vie. Je n’ai pas d’autres maladies qui pourraient aggraver ma situation mais j’étais terrifiée à l’idée de mourir. Les symptômes ont duré pendant une semaine. Ensuite, j’ai été prise en charge par les équipes spécialisées ».
Comment a été fait le traitement ?
« D’abord, ils étaient venus me préparer psychologiquement. Ensuite, il y a une ambulance qui est arriver me chercher. J’ai été bien accueillie, bien nourrie et traitée. Je prenais de la chloroquine et de l’azithromycine. Quand j’ai commencé par prendre ces médicaments, je me sentais soulagée et il y avait une nette amélioration ».
Moment difficile pour la famille
« Cela a été un choc pour moi, les enfants, ma mère, frère et sœur. Sur mes cinq (05) enfants, deux (02) ont été contaminés mais étaient asymptomatiques. Tout le monde était inquiet. Mes parents me déconseillaient d’aller faire le test mais je leur ai dit que c’est la meilleure chose à faire pour moi et pour mon entourage ».
Guérison
« J’ai retrouvé le goût, l’odorat et toute ma forme. Aujourd’hui, je vaque librement à mes préoccupations. C’est une maladie qui se soigne. Pour toutes les personnes qui la contractent, ce n’est pas la fin du monde. C’est comme de la grippe ou du paludisme. Il faut juste préserver sa famille, accepter d’être mis en quarantaine et suivre les conseils des infirmiers ».
Augustin Akey