Un atelier de validation de modules de formation dans le domaine de l’installation et la maintenance des systèmes solaires photovoltaïques hors réseau a réuni à Lomé du 4 au 5 juillet 2022 de maîtres électriciens togolais.
Approfondir la connaissance des artisans électriciens togolais et aboutir à l’élaboration des modules de formation assortis de cycles de renforcement de capacité, telle est l’objectif de cet atelier.
L’Union des Chambres régionales de métiers du Togo (UCRM) et le Centre d’Environnement Saar-Lor Lux (UWZ) de la Chambre de Métiers de la Sarre Land (Allemagne), les deux structures organisatrices de ladite formation, se sont en effet engagés dans un partenariat depuis 2020 dans l’esprit de soutenir les artisans et approfondir particulièrement leurs connaissances dans l’énergie solaire photovoltaïque. Pour y arriver, il a été élaboré et mis en œuvre le Partenariat pour la Formation Professionnelle en Energies Renouvelables au Togo (PFPERT), un projet ayant pour objectif principal de contribuer au développement et à l’amélioration des compétences de la main d’œuvre spécialisée en énergies renouvelables.
Mais au-delà, le PFPERT vise aussi à « offrir à ces artisans des opportunités réelles d’emplois et des perspectives économiques durables », a expliqué Klaus Van Briel, son Coordonnateur, avant de témoigner que : « Depuis le siège en Allemagne, la Chambre de Métiers de la Saar land a toujours le retour du travail qui se fait sur le terrain ici, elle manifeste sa totale satisfaction ».
Ce cadre de formation a reçu l’appui de l’UWZ et le soutien financier de la SEQUA à travers le ministère allemand de la Coopération économique et du Développement, avec la collaboration du ministère délégué, chargé de l’Enseignement Technique et de l’Artisanat du Togo. Il aura le mérite de l’élaboration des modules de formation qui seront plus tard validés et certifiés par l’Etat togolais. Mais d’ores et déjà, cette formation vient à point nommé et à plusieurs égards. Puisque, outre le fait qu’elle répond à l’esprit de la convention sus citée, elle contribue également à la réalisation de l’objectif que s’est assigné le gouvernement togolais, de fournir de l’électricité à tous les togolais d’ici 2030, selon les mots du ministre délégué Eke Kokou Hodin, en charge de l’Enseignement technique et de l’artisanat à l’ouverture des travaux.
« De cette rencontre, nous attendons la validation des modules de formation qui vont servir à former les artisans engagés dans le secteur de l’énergie, à former les frigoristes qui vont manipuler l’énergie solaire, à former les artisans électriciens et électroniciens, parce que ces trois corps vont contribuer à la réalisation de cette activité. Ce que nous attendons des artisans qui sont formés, c’est de prendre vraiment au sérieux la formation, afin d’acquérir des compétences qu’il faut », a par ailleurs insisté le ministre.
Le président de l’UCRM, Issa Mohamed a salué de son côté les efforts du gouvernement togolais, qui sous la clairvoyance du Président de la République fait du Togo un pôle d’attractivité et d’investissement dans la sous-région Ouest-Africaine. « Nous, acteurs du secteur de l’artisanat en profitons déjà et le peuple togolais dans son ensemble en jouira toujours, car, il s’agit de renforcer les compétences technologiques des artisans dans le domaine solaire pour la performance des installations» a-t-il soutenu.
Il faut dire que modules de formation s’inscrivent dans la dynamique du référentiel de compétences de l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) et du Centre des Energies Renouvelables et de l’Efficacité Energétique de la CEDEAO.
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