Ll’insécurité routière au Togo depuis le premier semestre de l’année en cours (janvier à juin 2021) affiche un bilan amer. Selon le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Gal Yark Damehane et son collègue des transports routiers, aériens et ferroviaires, Affoh Atcha-Dedji ce jeudi 15 juillet, ce bilan fait froid au dos.
Au total trois mille huit cent quinze (3.815) cas d’accidents, trois cent quarante-six (346) personnes décédées et quatre mille sept cent vingt et une personnes (4.721) blessées, rapporte Afreepress.
Les deux ministres alertent et précisent que ces chiffres sont en hausse par rapport à ceux du premier semestre de l’année 2020 (2.627 cas d’accidents avec 241 décès et 3 734 blessés).
Selon les deux ministres, les principales causes de ces accidents sont toujours les mêmes chaque année. Il s’agit de l’excès de vitesse, du défaut de maîtrise des engins, des dépassements hasardeux, du non-respect du Code de la route, et des feux tricolores, de l’usage du téléphone portable au volant, de la surcharge, du refus du respect de la priorité, des stationnements sans signalisation, de la conduite en état d’ébriété.
Le confrère précise que les ministres en charge de la sécurité et des transports ont profité de l’occasion pour appeler les usagers de la route à une sérieuse prise de conscience. « C’est normal d’avoir de bonnes routes, le reste, c’est la conscience humaine », a lancé à cette occasion, le ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, le Général Yark Damehane.
Le confrère rappelle que le Togo avait enregistré au cours de l’année 2020, 7.130 cas d’accidents avec 576 décès et 9 514 blessés. Des chiffres qui appellent chaque citoyen à une prise de conscience.