Le Mouvement Martin Luther King (MMLK) sonne l’alarme face à la vague d’homicides qui frappe la localité de Danyi Apeyeyeme, dans la région des Plateaux, depuis le mois de mars 2025. L’organisation de défense des droits de l’homme appelle le gouvernement à prendre des mesures immédiates pour rétablir la sécurité et traduire les responsables devant la justice.
Dans une déclaration publiée le 17 octobre 2025, le MMLK a exprimé sa vive préoccupation suite à la série de meurtres qui terrorise les habitants de Danyi Apeyeyeme. L’organisation dénonce fermement ces tueries extrajudiciaires et exhorte les autorités à assumer pleinement leur rôle en matière de sécurité publique. L’objectif est de mettre fin sans délai à la violence, d’identifier les coupables et de ramener la sérénité dans la région.
Des faits tragiques depuis mars
Selon le communiqué du Mouvement Martin Luther King, l’insécurité est devenue une réalité quotidienne dans la zone, plongeant la population dans une peur constante. Plusieurs faits macabres illustrent la gravité de la situation qui s’est installée depuis plusieurs mois.
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Le 24 mars 2025, un jeune homme, nommé Komi Bidabi, a été violemment agressé et tué à la machette. Plus tard, le 2 juillet, un ancien militaire réformé aurait gravement blessé son père à la tête. L’apogée de cette escalade a été atteint le 10 octobre avec la décapitation de Farlone Tsogblo, une jeune femme d’une vingtaine d’années, en plein centre du chef-lieu de canton.
Malgré la succession et la gravité de ces actes criminels, le MMLK regrette l’absence de riposte appropriée et efficace de la part des services sécuritaires et judiciaires de l’État. Face à cette situation, l’organisation demande l’application urgente de plusieurs mesures concrètes pour garantir la sécurité des citoyens.
Le mouvement exige notamment l’identification et l’arrestation immédiate des auteurs présumés de ces crimes. Il réclame également une protection renforcée des populations de Danyi Apeyeyeme et l’ouverture d’une enquête approfondie pour éclaircir toutes les zones d’ombre de ces affaires. Le MMLK insiste par ailleurs sur une communication transparente des autorités concernant les actions entreprises pour rétablir l’ordre.
Le Mouvement Martin Luther King a tenu à rappeler que l’accès à la sécurité et à la justice constitue un droit fondamental que l’État a l’obligation de garantir à l’ensemble de ses citoyens. Il a réaffirmé, pour finir, son engagement continu à œuvrer en faveur de la paix, du respect des droits de l’homme et de la justice au Togo.
