Pour tester les dispositifs d’alerte précoce en cas d’inondations, ce week-end, 20 localités de la région Maritime ont vécu une expérience inhabituelle : des exercices pour se préparer aux inondations. Une initiative conjointe de l’Agence nationale de la protection civile (ANPC) et de la Croix-Rouge togolaise (CRT).
Le but est de tester et de corriger les dispositifs d’alerte précoce en vue d’anticiper les éventuels sinistres. « Ces exercices nous ont permis d’évaluer l’appropriation des rôles par les comités de gestion d’urgence et d’améliorer la sensibilisation des populations aux mesures de prévention et de réponse », explique Jean Kékéli Komivi Akrosu, coordinateur régional maritime de la CRT.
Lire aussi : Togo : 3 000 jeunes formés pour devenir les gardiens de leurs données numériques
De la sirène d’alerte au regroupement des habitants dans les zones sûres, chaque geste compte. Ces simulations permettent de vérifier si les chaînes de communication d’alerte fonctionnent, si les équipes locales de secours sont prêtes et si les populations savent réagir sans panique.
Dans les zones à risque, les communautés apprennent à identifier les signaux avant-coureurs d’une crue, à protéger les biens essentiels et à coopérer avec les autorités locales. Un apprentissage de survie qui pourrait sauver des vies.
Lire aussi : Coupe du monde de beach-volley : le Togo prépare sa première participation
Désormais, un outil s’ajoute à l’arsenal : le numéro vert 170, disponible pour signaler tout danger, demander de l’aide ou s’informer sur les consignes de sécurité.
À travers ces initiatives, la région Maritime trace peu à peu son chemin vers une culture de la prévention, où la réactivité devient le meilleur rempart contre la fatalité des eaux.