La Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC) organise depuis ce mercredi 23 septembre, un atelier à l’intention des journalistes et des acteurs de la société civile à Kpalimé sur le thème : « infox, fake news et presse en ligne, quelle régulation ? ».
L’occasion aux différents participants de faire la connaissance des differentes formes d’intox, grâce à une peinture plus ou moins sombre de la situation faite par le président de l’institution.
Pour le président Pitalounani Telou, « La quête de l’exclusivité pousse certains citoyens à une sournoiserie qui se révèle parfois criminelle. Sur la base de fausses informations, des Togolais de toutes les couches sociales ont failli être lynchés, ou à une plus petite échelle, sont devenus des sujets de soupçons divers, juste à cause d’une information colportée sur eux, puis manipulée à des fins de destruction, avant d’être déversée sur les plateformes de messagerie », a rapporté le confrère de Globalactu.
Cette situation constitue un véritable piège pour des journalistes professionnels ainsi et c’est pourquoi la HAAC organise cet atelier dont l’objectif est de sensibiliser les médias togolais et la société civile sur le phénomène des fake news, leur méthode de production, leur utilisation et leurs conséquences dans la société togolaise.
Pour arriver à cette fin et pour se démarquer face aux possibilités illimitées de désinformation et surtout aux effets dévastateurs des fake news sur les communautés, le président Pitalounani Telou pense que les journalistes doivent toujours prendre le recul nécessaire face à une histoire dont ils n’ont pas été témoins vivants.
« Ils doivent toujours se souvenir des principes qui fondent le traitement de l’information, et qui sont la recherche constante de la vérité, de l’objectivité et de l’équilibre. Le sens critique de chaque acteur de la presse doit être un bouclier de plus, face aux vagues incessantes d’informations sans sources qui nous atteignent tous les jours », a-t-il précisé.
Cette rencontre qui va durer pendant 2 jours permettra aux participants d’être à même de comprendre responsabilité des fake news, journalistes et acteurs politiques et civils, victimes ou acteurs, et ‘régulation des nouveaux médias et presse en ligne : dispositif juridique et formation’.
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