En Afrique, les secteurs cinématographique et audiovisuel ont à eux seuls le potentiel de créer 20 millions d’emplois et de dégager 20 milliards de dollars de recettes annuelles.
Rechercher des opportunités d’investissement dans des entreprises des industries créatives en Afrique afin d’ouvrir de nouvelles perspectives économiques et de créer des emplois, tel est l’objectif d’un accord de coopération signé entre la Société financière internationale (SFI) et la multinationale japonaise Sony, acteur mondial dans les domaines du divertissement, des médias et de la technologie.
Aux termes de cet accord, les deux partenaires examineront ensemble les possibilités d’investissement, en privilégiant les startups en phase d’amorçage et de démarrage, a indiqué la SFI, membre de Groupe de la Banque mondiale. Les secteurs prioritaires de cette coopération sont le cinéma, la musique, l’animation, la postproduction, la mode, le sport, la technologie et les plateformes soutenant l’écosystème créatif, a-t-on précisé.
Les industries créatives africaines génèrent 4,2 milliards de dollars par an, mais leur part du marché mondial est limitée : elles ne représentent que 2,9 pour cent des exportations de biens créatifs et moins de 1 pour cent du PIB du continent, a-t-on rappelé. Néanmoins, le poids de l’économie numérique africaine devrait être multiplié par six pour atteindre plus de 700 milliards de dollars d’ici 2050, les secteurs cinématographique et audiovisuel ayant à eux seuls le potentiel de créer 20 millions d’emplois et de dégager 20 milliards de dollars de recettes annuelles, a-t-on souligné. Ce potentiel encore inexploité est un levier à même de stimuler la croissance économique et d’améliorer les possibilités d’emploi pour les jeunes et les femmes dans le continent.
dpa