L’aube s’est levée dans la stupeur à Agoè Cacaveli. Un incendie violent a endeuillé ce quartier de la commune d’Agoè-Nyivé 1. Le bilan est lourd avec 4 morts, dont 3 enfants et un blessé grave.
Au-delà de l’émotion ce drame interroge sur la gestion des risques domestiques dans un contexte urbain sous pression. Selon un communiqué officiel, les sapeurs-pompiers et les services de sécurité ont été alertés à 5h21. Ils sont intervenus dans le cadre de l’opération Kèligou 2.
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L’intervention a été rapide. Mais la violence des flammes n’a laissé que peu de chances. Face à la tragédie, le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le colonel Calixte Batossie Madjoulba, a exprimé la solidarité de l’État. Il a surtout rappelé une évidence trop souvent négligée. « Il est crucial de prendre des précautions pour éviter de tels drames », a-t-il déclaré.
Car derrière chaque incendie domestique se cache un coût invisible. Des vies perdues, des familles brisées, mais aussi un impact économique réel occasionnant des soins médicaux, des pertes de revenus, ainsi que des dépenses publiques liées aux secours et à la prise en charge sociale.
Les autorités insistent donc sur des gestes simples, mais décisifs. Éviter les branchements électriques anarchiques, éteindre les appareils et sources de chaleur avant de dormir ou de quitter la maison, ne jamais laisser bougies, réchauds ou foyers allumés sans surveillance et conserver les produits inflammables hors de portée des enfants ; et surtout, alerter immédiatement les secours en cas de départ de feu, aux numéros 118 ou 1014.
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Ces consignes relèvent de la prévention, mais aussi de l’économie domestique. Car prévenir coûte toujours moins que réparer.
Dans un contexte où l’urbanisation rapide, la promiscuité des logements et la précarité énergétique augmentent les risques, la vigilance devient un investissement vital.
À ce stade, l’origine de l’incendie reste inconnue. Une enquête est en cours pour établir les circonstances exactes du sinistre.
Le gouvernement, pour sa part, exprime sa « profonde compassion aux familles endeuillées » et appelle à la responsabilité collective.