Récépissé N° 0010 / HAAC / 12-2020 / pl / P

humanitaire / Togo-Région des Savanes : 2e phase du projet « Sauvez les enfants »

Ce projet, financé par une association allemande à but non lucratif, a pour objectif de renforcer la résilience des communautés face au terrorisme.

Au Togo, l’organisation humanitaire « SOS Villages d’Enfants » a lancé la deuxième phase d’un projet d’urgence visant à protéger les enfants, les jeunes et les femmes contre les risques de recrutement forcé, de traite et d’exploitation par des groupes armés terroristes dans la région des Savanes (nord), à la frontière avec le Burkina Faso, un pays sahélien fortement touché par le terrorisme djihadiste. Intitulé « Sauvez les enfants », ce projet, qui s’étendra jusqu’en juillet 2026, est financé par le Fonds allemand Hermann Gmeiner (HGFD), une association à but non lucratif qui collecte des fonds pour les programmes de SOS Villages d’Enfants dans le monde.

Lire aussi : Cohésion sociale : l’OIT et le PURS lancent la phase pilote du projet Himo pour la région des Savanes

Avec 6 875 bénéficiaires directs, dont plus de 4 000 enfants et jeunes, le projet a pour objectif de renforcer la résilience des communautés déplacées, réfugiées et hôtes à travers des actions concrètes : protection de l’enfance, nutrition, autonomisation économique, promotion de la paix et égalité entre les genres. Les impacts « positifs » de la première phase du projet (août 2023 – juillet 2025) ont été « largement salués », a-t-on rappelé.

La menace terroriste, initialement localisée dans des États sahéliens enclavés, notamment le Niger, le Burkina Faso et le Mali, commence à s’étendre vers les pays côtiers d’Afrique de l’Ouest, situés dans le golfe de Guinée, comme le Ghana, le Togo, le Bénin et la Côte d’Ivoire. Les zones septentrionales de ces quatre pays sont vulnérables à la menace djihadiste en raison de leur proximité géographique et socio-culturelle avec le Sahel. Dans ces zones, un sentiment d’abandon de l’État est présent chez les populations, notamment les jeunes, qui peuvent être tentés de rallier des groupes terroristes.

dpa

Laisser un commentaire

Retour en haut