Sur le boulevard de la République, là où l’Atlantique borde Lomé, se trouve l’Hôtel Palm Beach. Longtemps laissé en abandon, ce fleuron hôtelier traduisant l’hospitalité togolaise est actuellement en plein chantier de rénovation.
C’est un chantier d’envergure que supervise le ministère des Travaux publics, entièrement financé par l’État togolais. Pour mener à bien cette renaissance, le gouvernement a confié les clés à un expert mondial du prestige, le groupe suisse Mabetex. Un choix qui en dit long sur l’ambition affichée : repositionner l’établissement comme un pilier majeur de l’offre hôtelière à Lomé.
À son apogée, l’Hôtel Palm Beach brillait de mille feux. Classé 4 étoiles, il n’était pas qu’un simple lieu d’hébergement. C’était une ruche urbaine, un centre névralgique où bureaux, restaurants, cafés et discothèques se côtoyaient avec effervescence. Il incarnait un certain art de vivre à la togolaise, entre modernité assumée et ouverture sur le monde.
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Sa fermeture progressive, entamée dans les années 2000, fut un choc. Symbole d’un déclin silencieux, elle laissa place à un vide, à la fois physique et affectif. Aujourd’hui, sa réhabilitation sonne comme un acte de réparation, presque de résilience.
La réhabilitation de Palm Beach, sonne comme la volonté d’un État décidé à raviver ses icônes urbaines. Un geste patrimonial autant que politique. Car en redonnant vie à ce lieu emblématique, les autorités veulent redonner vie et vigueur au tourisme national.
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Suite à cette rénovation, les regards se tourneront désormais vers d’autres vestiges, à commencer par l’ex-Hôtel de la Paix, dont les ruines sont à proximité du Palm Beach.
Mais pour l’heure, une chose est sûre : avec la renaissance du Palm Beach, Lomé s’offre un second souffle. Un souffle chargé de mémoire, de rêves et d’ambitions retrouvées.